La joie des partisans du sulfureux et troubadour Boketshu 1er dit « wa Yambo » n’aura duré que l’espace de 72 heures, car le procureur du roi à Bruxelles (Belgique), pays de son établissement, a ouvert ce mercredi 26 mai 2021, une action au pénal contre cet ancien griot de la musique congolaise, devenu par la magie de l’exil, activiste politique en occident pour de raisons que lui-seul connaît et qui le pousse à s’opposer désormais à tout. Il est accusé par le parquet de Bruxelles outre la non intégration et un comportement barbare, d’avoir détruit méchamment le drapeau de la RDC sur le sol belge.
En effet, non compétant pour juger ce ressortissant congolais résidant en Belgique, la justice française devait rendre la liberté de circulation à Boketshu endéans 28 jours depuis l’examen de son dossier. Mais c’était sans compter sur la justice belge qui, par un acte d’accusation du procureur du roi vient de reprendre le délinquant, mais cette fois-ci au pénal pour des actes d’agression et terrorisme, accentués par le manque de formation professionnelle et sans emploi depuis son obtention du titre de séjour.
Actuellement en détention en France, la justice française dit suivre de très près le procès pénal ouvert en Belgique à l’encontre de sieur Boketshu, autant aussi l’administration de la justice du Royaume de Belgique suivait avec une attention particulière la procédure judiciaire qui fut ouverte par l’administration de la justice et de la Police de la République française qui a pris la décision de garder en détention (assignation à résidence) le sieur Boketshu endéans 28 jours. Et d’après les câbles de scooprdc.net dans la capitale belge, le Royaume de Belgique devrait se prononcer sur le statut de l’accusé et surtout dire clairement s’il compte le reprendre sur son territoire national où bien si la République française devrait le renvoyer directement dans son pays d’origine la République Démocratique du Congo qui est désormais un pays sûr d’où l’accusé n’aura plus des ennuis.
De son côté, la RDC sous l’administration du Président Félix Tshisekedi, chef de l’Etat, donne toutes les garanties dévolues à un État de droit et s’engage à pouvoir accueillir avec dignité son ressortissant et de veiller à son insertion dans la vie sociale.
La question qui reste à poser est celle de savoir si Boketshu est prêt à retourner en RDC où il n’a ni habitation, ni aucune activité, ayant troqué son costume de chantre en activiste politique. Beaucuop d’analystes estiment que «Wa Yambo» n’a pas compris que autres temps, autres mœurs. S’il a passé son temps à insulter le président honoraire Joseph Kabila qu’il traitait de Rwandais, il n’a pas eu en esprit l’idée que celui-ci n’était de la diaspora occidentale qu’il avait passé son enfance dans le maquis avec son père Laurent-Désiré Kabila. Ce qui est le contraire avec le fils d’Etienne Tshisekedi qui connaît tous les rouages de la diaspora, surtout en Belgique, pays choisi par Boketshu 1er pour son fameux exil et que l’inquiéter même par de méthodes douces était très facile. Donc, plus «diasa diasa» que Fatshi, Boketshu 1er tu as menti ! Kinshasa pourra t’attendre.