Vice-Primature Intérieur : Daniel Aselo au chevet des policiers victimes des affrontements entre musulmans à Kinshasa !

De retour à Kinshasa ce vendredi 14 mai après son bref séjour Katangais, le Vice Premier Ministre, Ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Daniel Aselo n’a pas traîné à l’aéroport. Aussitôt, il s’est rendu au Stade des Martyrs, lieu des affrontements, mieux d’agression de la police par les fidèles musulmans lors de la fête du Ramadan le jeudi dernier, pour constater les dégâts, avant de rendre visite aux victimes à l’hôpital HJ. Ce, après avoir participé au conseil des ministres.

En effet, très préoccupé par les récents événements malheureux survenus aux alentours du Stade de martyrs entre deux camps musulmans, faisant plusieurs dégâts matériels et physiques à Kinshasa, Daniel Aselo après avoir pris part au Conseil des Ministres a décidé de s’imprégner des réalités sur le terrain. Dans sa délégation, le Vice Ministre de l’intérieur, Claude Molikpe, le commandant police de la Ville.  

Sur place, le Vice Premier Ministre, Ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières a rencontré son collègue des sports et loisirs, Chembo Nkonde, le secrétaire général aux sports, Barthélemy Okito et les administrateurs du stade des Martyrs avec qui il a échangé. Cela, juste avant de faire une visite guidée pour constater les dégâts causés.

Quant au constat, il est amer car, les stigmates des affrontements encore présents au stade des martyrs ont laissé le VPM perplexe. L’accès vitré numéro 12 du stade a été caillassé et complètement détruit, une jeep de la police brûlée juste à l’entrée de ce complexe sportif. 

« Heureusement que la police est arrivée à temps pour empêcher les fidèles musulmans à accéder à l’intérieur du stade des martyrs », a dit le commandant du stade des martyrs au VPM de l’intérieur. 

Dans son intervention, Maître Daniel Aselo a eu des mots justes pour condamner cette violence. « C’est sur instruction du Président de la République depuis le Haut-Katanga que j’effectue cette visite… C’est tout simplement intolérable ce que nous constatons. C’est une désolation que pareil désastre se produise à l’occasion d’une fête pour célébrer la fin du ramadan », s’est indigné le patron de la territoriale avant de prévenir :  « les responsables administratifs du stade des Martyrs répondront eux aussi s’ils sont impliqués ».

A cet effet, scooprdc.net apprend par ses câbles que l’un des gestionnaires du Stade a reçu l’argent de deux factions rivales, d’où la présence de ces deux tendances hostiles ayant provoqué cette émeute.

A l’hôpital, la délégation du VPM Daniel Aselo a été reçu par le docteur Aimé Lokulutu après que le général Kasongo a dressé un bilan de 46 policiers blessés parmi lesquels, trois officiers. Certaines victimes sont gardées à l’hôpital de la police à Camp Lufungula. Aussi a-t-il fait savoir, qu’aucun policier n’a trouvé la mort, contrairement aux images qui ont circulé laissant pour mort un homme en uniforme sauvagement agressé par des fidèles musulmans, visiblement assoiffés de sang humain. 

Et c’est sur une visite guidée du Docteur Aimé Lokulutu, médecin directeur de cet établissement sanitaire, que Maître Daniel Aselo et sa délégation ont rencontré le policier molesté dont les vidéos sont devenues virales sur internet, dans un état agonisant. En plus de cela, plusieurs autres toujours dans le même établissement, gravement blessés sont encore aux urgences. Selon le médecin Directeur, il y a parmi les victimes celles qui souffrent de traumatisme crânien.

« Comment des citoyens peuvent s’entretuer dans une affaire qui concerne le spirituel ? A l’occasion d’une fête, qu’ils arrivent à se faire infiltrer ou décider eux-mêmes de faire un carnage. On ne veut pas faire de la question une affaire de religion parce qu’il n’y a pas deux églises qui s’affrontent. Une seule. Ils avaient la possibilité de se rencontrer et glorifier Dieu ensemble. Nul n’est tenu porter atteinte à la personne de l’autre, sinon il va répondre de ces actes. Et c’est le cas. Imaginezvous ce que l’opinion aurait dit si c’était la police qui avait commis pareils actes ? »,  c’est en ces termes que le patron de l’intérieur a bouclé sa visite de réconfort. 

Pour rappel, Jeudi dernier, L’imam Abdallah Mangala a été empêché de conduire la prière consacrant  L’Aïd Al-Fitr, la fête musulmane marquant la fin du ramadan. Sur place, il a été chassé par les musulmans qui considèrent Cheik Dibondo comme nouveau Imam représentant légal. Une situation qui a tourné aux affrontements entre les fidèles de deux camps. La police qui a tenté de disperser les fidèles a été prise à partie.

  • Bendélé Ekweya té

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