Dédoublement de Lamuka : Incohérences et loges mystiques de Genève !

Tiré de Impact News 

Lamuka est une secte mystique. C’est une loge. Ce n’est pas un regroupement politique ou une plateforme comme on a prétendu nous le présenter à l’issue de la réunion de Genève qui avait débouché sur la désignation du candidat unique de l’Opposition à la présidentielle du 30 décembre 2018.

Ce n’est pas ce qui a empêché l’actuel Président de reconnaître qu’il s’était agi d’un engagement ou rituel maçonnique. Les faits et gestes de ses fondateurs le révèlent sans beaucoup de peines. Pour preuves, pendant que Félix-Antoine Tshisekedi et Vital Kamerhe se retirent, un autre membre, Mbussa Nyamuisi membre s’en rajoute avant que le prof Matungulu n’en claque la porte. Restés à quatre, les fondateurs se sont fixé comme mode de gestion, la coordination tournante des six mois. Elle s’est bien déroulée jusqu’au retour de Moïse Katumbi Chapwe que Martin Fayulu avait boudé.

Depuis lors, deux camps se sont créés au sein de Lamuka : les modérés républicains autour du duo Katumbi-Bemba et les extrémistes animés par la haine autour du duo Fayulu-Muzito. S’il a été reconnu un discours incohérent dont la seule motivation était la haine et l’aigreur, il a été observé dans le duo Katumbi un silence. Un silence qui n’en était pas un parce que Katumbi et Bemba ont su déployer leurs éléments de l’armée médiatique ou numérique pour faire passer leurs revendications et obtenir au finish ce dont ils avaient besoin, surtout après la rupture du mariage FCC-CACH.

Très vite, l’on a vu, à travers leurs chiens médiatiques, des femmes et des hommes raconter leurs vies jusqu’à crier que les deux n’étaient pas venus pour les postes. Ce qui s’est avéré faux au regard de la présentation de leurs cahiers de charge, avant de réclamer les contenus et le nombre des ministères qui devraient leur revenir avant d’en réclamer les portefeuilles les plus juteux ou importants. Hypocrisie.

Pendant ce temps, des rumeurs ont circulé sur une armée médiatique qui aurait reçu des pièces sonnantes et trébuchantes pour saper l’action du Chef de l’Etat. Au départ, le reniement. Puis, le comportement de cette armée l’a démontré. Surtout lorsqu’ils sont allés plus loin pour faire la promotion des antivaleurs dont la prostitution du quartier réputé Pakadjuma dont les prostituées réclament le retour de Joseph Kabila dont le règne était caractérisé par la circulation de la monnaie. Ce qui permettait aux hommes de venir avec beaucoup d’argent au moment où aujourd’hui, les hommes ne viennent qu’avec 2500 FC.

Pire, il a été fait une comparaison où l’on vend en tas les spaghettis. Ces nostalgiques du règne de Joseph Kabila qui le louent aujourd’hui et qui ont construit leur empire de bourgeoisie sous lui, ont vite oublié que dans ce pays, l’on a vu une boite des tomates être dépiécée en quatre morceaux et vendue à quatre personnes. Ils ont vite oublié que cette armée a été constituée en grande partie par la réunification des groupes armés brassés et dont tous les officiers nommés par Joseph Kabila. Ils ont très vite oublié que l’on a connu dans cette armée un Général Major qui s’est déclaré Sergent dans l’Armée patriotique rwandaise devant la Cour Pénale Internationale en la personne de Bosco Ntanganda s’exprimant en Kinyarwanda. Si le Général Nkunda n’a jamais été extradé pour être jugé et condamné en RDC, ce n’est pas le colonel Mutebusi mort au Burundi dont le corps a été ramené pour être enterré en RDC le sol qui devrait être la terre de ses ancêtres.

La méthode empruntée au PPRD ou aux Communicateurs de la Majorité Présidentielle de l’époque a prouvé que tout a été boutiqué dans les laboratoires et officines katumbistes : mêmes éléments de langage, mêmes réactions, mêmes sonnettes d’alarme. Et quand ils sont coincés, ils disent que ceux qui soutiennent Tshisekedi le feraient au nom de leur appartenance tribale avec celui-ci. Et pourtant, toute l’armée numérique et médiatique recrutée par Katumbi est à 90% constituée des ressortissants du Grand Kasaï. C’est par solidarité que l’on ne peut se permettre de citer leurs noms.

Alors, une seule question, pourquoi le feraient-ils ? Et quand ils auraient agi dans le sens contraire, seraient-ils traités de Talibans également ? Entre temps, si Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba ont bénéficié de grands ministères juteux, ils poursuivent la déstabilisation de Lamuka dont Fayulu et Muzito ont refusé de rejoindre l’Union Sacrée. C’est cette réclamation du label Lamuka par des leaders qui ont de grandes formations politiques qui frise le caractère occulte de cette plateforme. Parce que l’on ne comprend pas pourquoi Katumbi ne se contenterait pas de son Ensemble qui a dilué de grands partis et leaders politiques pour se réclamer de Lamuka dont il veut assurer la coordination.

On ne comprend pas non plus pourquoi Bemba et Fayulu ne se limiteraient à faire la publicité de leurs partis politiques MLC ou ECIDE pour se vouloir toujours de Lamuka qui n’était qu’une plateforme électorale. Donc, c’est possible que ce soit diabolique avec le soutien et l’apport de plusieurs mystiques tapis dans les multinationales et ONG qui ont financé la campagne de Lamuka.

Beaucoup recourent à l’ingratitude qui a toujours caractérisé ce leader qui, en dépit des efforts fournis par le PPRD, à travers le pasteur Ngoie Mulunda et Muyej Mangez Mans n’a pas hésité de créer des problèmes au sein de ce parti pour en devenir leader. Il a été donné pour avoir connu des poisons, des piqûres, …tout cela une victimisation pour passer leader dans l’opinion. Même Félix-Antoine Tshisekedi doit se mordre les doigts pour ne pas avoir suivi le conseil de son prédécesseur qui lui avait prévenu sur le degré de dangerosité de Katumbi. Et aujourd’hui, Tshisekedi en paie le prix avec un Katumbi qui, non seulement ne lui a jamais dit merci contrairement à Salomon Kalonda ; mais aussi et surtout, n’entreprend que des actions pour nuire à son mandat en perspectives de 2023. Nous y reviendrons.

  • Bendélé Ekweya té

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