D’après les sources internes de Scooprdc.net au sein de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), il y aurait «séisme» dans ce service d’intelligence congolais. D’abord les six Redoc du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Lualaba, Haut-Uele et Tanganyika ainsi que le Chargé des opérations du Haut-Katanga ont été rappelés à Kinshasa. Il leur serait reproché des fautes déontologiques.
Le Redoc du Lualaba par exemple, serait, selon les sources du média en ligne, accusé par la vice-gouverneur Fifi Masuka d’immixtion dans les affaires du gouvernement provincial. Il transmettrait des faux rapports au gouverneur Richard Muyej pendant son séjour médical en Afrique du sud dans le seul but de l’opposer à son adjointe assumant l’intérim. Nos sources confirment que les rappelés ont moins de chance de retourner à leurs postes et risquent le «garage».
D’autres cadres sont déjà suspendus, mesures conservatoires obligent, mais risquent eux d’être révoqués, mieux radiés s’il faut utiliser les termes des barbouzes. C’est notamment le directeur du Département d’appui, du directeur de Département de sécurité extérieure, du directeur de cabinet de l’Administrateur général, de conseiller diplomatique et politique de l’Administrateur général, du conseiller financier. Il leur serait reproché la mauvaise gestion du dossier de «fiches signalétiques des candidats ministrables» du gouvernement Sama Lukonde leur confié pour étude. Toujours selon nos sources, ils se seraient compromis par une vaste opération de corruption. Simplement dit, ils ont reçu des pots-de-vin pour favoriser certains noms au détriment des autres. Cette supercherie aurait fait que certaines provinces comme le Mai-Ndombe, le Haut-Uele, le Nord-Ubangi et dans la moindre mesure la ville de Kinshasa ne se retrouvent pas représentées dans le gouvernement Sama Lukonde.
Nos sources confirment qu’il y a beaucoup de dossiers qui vont occasionner un grand chambardement dans les jours à venir au sein de l’ANR. Au Conseil National de Sécurité (CNS), Scooprdc.net apprend là aussi que six agents sont aux arrêts et transférés déjà à la prison centrale de Makala avec l’un de leur complice externe. Ils ont énormément commis la faute d’imiter la signature du patron de CNS pour se taper une fausse mission de service et ils auraient même un sceau parallèle. C’est leur faux rapport déposé auprès de la hiérarchie pour un dossier pendant en justice, mais boutiqué par la partie perdante au procès en vue d’obtenir un trafic d’influence auprès du CNS qui a mis la puce à l’oreille des autorités. Dossier à suivre !