Cadeau de clôture du mois de la femme : la Fondation Mpanda Wetu initie deux projets pour l’autonomisation des femmes de Mbuji-Mayi

En séjour à Mbuji-Mayi dans le cadre de la célébration du mois de la femme, madame Jimmy Mpanda, épouse du ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, José Mpanda, et coordinatrice de la Fondation Mpanda Wetu (FMW), s’est livrée à beaucoup d’activités. Dimanche 28 mars dernier, dans l’optique de clôturer cette «fête» des femmes, elle a réuni celles de la ville de Mbuji-Mayi, plus de trois centaines, dans sa résidence de Diulu.

Non seulement que Mme Jimmy Mpanda les a exhortées à beaucoup prier, mais elle les a aussi sensibilisées à l’autonomisation. «Une maman ne doit pas avoir les genoux propres. Une maman c’est une femme de la prière quelles que soient les circonstances qu’elle vit. Les mamans apprenez à prier pour vos foyers, pour vos maris et pour vous-mêmes», les a-telle vivement conviées à la prière pour la transformation de leur vie.  

S’agissant de l’autonomisation de la femme de Mbuji-Mayi, la coordinatrice de la FMW a annoncé deux projets nobles que sa structure met en place en sa faveur pour sa prise en charge en vue  de lutter contre la pauvreté. Le premier projet est la création d’un foyer social équipé des machines à coudre où les jeunes filles et les mamans désireuses d’apprendre la coupe et couture, viendront recevoir gratuitement cette formation. Et le second projet est la microfinance qui va prêter des petits fonds aux femmes en vue de les aider à booster leurs activités commerciales. Et pour ce faire, Mme Jimmy Mpanda a remis séance tenante à leur représentante une enveloppe consistante pour cette fin. Occasion faisant le larron, la présidente de la FMW a également octroyé 250 pièces de wax à ses hôtes après un dîner de famille.

Il faut signaler que le même dimanche 28 mars, la coordinatrice de la FMW s’est rendue à la prison de Mbuji-Mayi en mettant dans sa gibecière des vivres et autres produits manufacturés nécessaires à l’intimité des femmes (seaux, linges, cache-nez et autres intrants pour lutter contre le coronavirus) en plus d’une enveloppe en faveur de ces femmes incarcérées. Acte grandement salué par le directeur de cette prison.

En visitant l’endroit crasseux où sont gardés les enfants en conflit avec la loi dans cette prison, en mère, le cœur de Mme Mpanda  a saigné. Ce qui l’a poussée, au nom de sa fondation, d’aller plaider auprès du président du Tribunal pour enfants, pour ceux non encore jugés mais qui ont passé beaucoup de jours voire des années dans cette maison carcérale. Elle pourra obtenir leur libération ce jeudi 1er avril, selon la promesse lui faite.

«Vous n’allez pas me dire que ces petits garçons de douze ans qu’on a vus sont des criminels, non ! Ils sont là peut-être puisqu’ils avaient volé un vélo. Mais si un enfant vole un vélo, comprenez d’abord que c’est la misère. Mais commençons par combattre la misère et ne pas mettre l’enfant avec les adultes dans des maladies», a-t-elle plaidé.

C’est ici le lieu de rappeler que la Fondation Mpanda Wetu a un grand projet de forage en vue de l’installation des bornes fontaines et d’un mini-réseau de distribution d’eau dans certains quartiers de la ville de Mbuji-Mayi privés de cette denrée vitale par la Regideso. Tous les matériels commandés sont déjà à Kinshasa et n’attendent que leur acheminement à Mbuji-Mayi. Ce projet salutaire soulagera tant soit peu les habitants du chef-lieu de la province du Kasaï oriental, confrontés à la carence d’eau potable depuis des décennies.

  • Bendélé Ekweya té

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