Dialogue Intercommunautaire pour l’Est : Dr Bruno Miteyo désigné modérateur par Félix Tshisekedi

Le Chef de la Maison Civile du Chef de l’État, Dr Bruno Miteyo Nyenge s’est vu confier avec honneur la modération d’un grand dialogue intercommunautaire  qui se tiendra à Kinshasa du lundi 29 au 31 mars 2021. Cet important forum est dénommé « Dialogue intercommunautaire pour la paix, la cohésion sociale et la stabilisation des moyens et hauts plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga (Itombwe) ».

Ce projet Feuille de route pour la paix et la résolution des conflits est initié par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en réponse aux conflits affectant la stabilité et la cohésion dans cette partie du pays et aux appels des habitants de mettre fin à ces hostilités.

En effet, la situation sécuritaire dans les Moyens et Hauts Plateaux d’Uvira, de Fizi et de Mwenga (Itombwe) est complexe et volatile, caractérisée par des tensions ethniques et des rébellions cycliques alimentées par des groupes armés congolais et étrangers, causant ainsi des problèmes sécuritaires et humanitaires. Pour les organisateurs de ce dialogue, la violence est souvent présentée sous la bannière de conflits ethniques entre les Banyamulenge et les autres communautés de la région, notamment les Babembe, Bafuliru, Banyindu, Babuyu, Barundi et Bavira. Il est prouvé que la situation est également influencée par les dynamiques politiques, tant au niveau provincial, national que régional, ainsi qu’à la compétition pour contrôler les ressources naturelles qui sont à la base des tireurs des ficelles, contribuant aux conflits armés dans la région.

Pour les notables de ces communautés, les conflits intercommunautaires se sont aggravés au cours du dernier trimestre de 2020, avec de violents affrontements entre groupes armés et d’autodéfense banyamulenge et une coalition de groupes armés liés à d’autres communautés. 

Des populations civiles dans les deux camps ont été tuées, de nombreux villages ont été incendiés, des biens ont été détruits, des vaches volées et des récoltes pillées. Des milliers de personnes ont été déplacées, se retrouvant dans des camps des déplacés. Pire, certains habitants ont trouvé refuge au Rwanda, au Burundi, en Ouganda et au Kenya, témoignent les habitants des tiroirs concernés.

 Les raisons du choix  de Bruno Miteyo

Toutes les communautés concernées se sont mises d’accord sur le choix du Dr Bruno Miteyo pour multiples raisons. D’abord parce qu’il n’est pas membre d’une des communautés en conflits, parce qu’il a une bonne et suffisante connaissance de la région et une maîtrise des dynamiques en conflits. Ensuite, précisent les organisateurs, parce que le Dr Bruno Miteyo Nyenge a une personnalité conciliante avec des compétences de facilitation recherchées.  Enfin, parce qu’il est de la Présidence de la République, Institution qui assure le leadership stratégique de ce processus de paix.

« Votre nom a émergé de différentes consultations des partenaires et des communautés comme la personne la mieux placée pour assurer la modération principale de cette rencontre », peut-on lire dans la feuille de route de ce dialogue.

Il convient de préciser à ce niveau que le Dr Bruno Miteyo a travaillé pendant plus de vingt ans comme Coordonnateur régional des Ong (CRONG) pour le Sud-Kivu. Il était aussi Directeur de la Caritas Congo à Uvira. 

 Les participants 

Ce dialogue impérieux réunira plusieurs Institutions et personnalités. C’est le cas de l’équipe de la province du Sud-Kivu à Kinshasa, des Partenaires comme l’Interpeace, SVH, ADPAE, RIO, Bénévolencja. Il y a aussi l’équipe du Ministère de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, une forte équipe de la Présidence, le Premier Ministre, les  Présidents de deux chambres et plusieurs autres Ministres. D’autres personnalités ne sont pas en reste. C’est le cas du Commissaire général de la Police nationale, du Directeur général de Migration, du Chef d’État-major général des FARDC, de l’Auditeur général des FARDC et de la Police, du Représentant spécial du Secrétaire général de la l’ONU et Chef de la Monusco et de plusieurs autorités autorités tant politiques, civiles que coutumières.

  • Bendélé Ekweya té

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