Suite à leur dénonciation du samedi 20 mars 2021, pointant du doigt la mairie de Kolwezi de s’être mouillée dans la spoliation de 19.800 m2 des espaces d’intérêt public de la ville, à de fins privées, 15 associations œuvrant pour la bonne gouvernance et la promotion des droits de l’homme dans le Lualaba, se sont retrouvées devant le tribunal de grande instance de Kolwezi, sur plainte du maire de la ville. Mais, ce dernier a séché l’audience sans qu’aucune raison valable apparente ne soit évoquée.
Tout commence le 20 mars dernier, lorsque ces associations ont dénoncé entre autres, le conflit d’intérêts dans la mise en œuvre des travaux d’infrastructures et travaux publics par la mairie de Kolwezi, entre les communes de Dilala et Manika, le détournement du service public et la spoliation des espaces destinés aux besoins d’intérêt général par les animateurs de la ville.
Cette synergie qui dit avoir consulté la population de Joli-site RVA avant de rendre son communiqué de presse, soutient que la mairie a spolié une portion de terre évaluée à 19.800m² à des fins privées.
Pour sa part, très mécontent de ces affirmations, la mairie de Kolwezi a porté plainte contre Maître Donat Kambola, le porte-parole de la synergie des organisations de la société civile du Lualaba, pour imputation dommageable. Mais de manière inattendue, la partie plaignante ne s’est pas présentée ce jeudi 25 mars au tribunal, alors que c’est elle l’initiatrice de la procédure en cours.
C’est au cours d’une émission sur la radio communautaire Libre, basée à Kolwezi que cet activiste des droits de l’homme aurait tenu des propos jugés offensants à l’endroit de l’autorité urbaine. Constatant l’absence du plaignant, le tribunal a renvoyé l’affaire au samedi 27 mars.