Il s’observe depuis un moment la divagation des éléphants provenant du parc national de Virunga, qui causent des dégâts humains et matériels dans une partie du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. Le cas récent est d’un homme, habitant de Nyamilima, qui a été violenté par un éléphan un il y deux jours. L’infortuné blessé au niveau du ventre, et a vite été conduit à l’hôpital général de référence de Saint Jean de Nyamilima, intestins dehors.
Le malheureux a été rencontré par le pachyderme dans les champs périphériques à plus ou moins 7 kilomètres au sud du village de Nyamilima. Il était en pleine activité de production de la boisson alcoolique faite de bananes, localement appelée «KASIKSI», dont l’odeur attirerait, dit-on, les pachydermes.
Depuis le début du mois de mars, c’est le deuxième forfait de ces bêtes en divagation dans les villages de Rutshuru qui, non seulement s’attaquent aux personnes, mais également causent des dégâts matériels caractérisés par des ravages des champs. Le cas précédent est celui de jeudi 18 mars dernier, toujours dans les champs périphériques de Nyamilima, en groupement Binza, où au moins trois personnes se sont vu marcher dessus par un éléphant.
Aimé Mbusa Mukanda, notable et acteur socio-politique basé à Rutshuru, dénombre au moins 7 personnes, dont deux éco-gardes de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), couchaient sur les lits d’hôpitaux après avoir été blessées par des éléphants en divagation, dans un intervalle de 7 jours.
Signalons que cette même source affirme à Scooprdc.net que depuis le mois de juillet 2020, il y a déjà trois personnes décédées, tuées par ces bêtes. Les familles de toutes ces victimes ne cessent de demander justice et réparation pour ces dégâts, auprès du gouvernement congolais et de l’ICCN.
