Hôpital du cinquantenaire : l’Indien Hazeed Rahman Padiyath fléchit, les médecins-avocats confus, les associations de défense des droits de la femme en colère !

Autres temps, autres mœurs, dit-on. L’intouchable Indien aux allures colonialistes sous le régime Kabila,  a finalement fléchi devant la pression sous Fatshi. Hazeed Rahman Padiyath, c’est de lui qu’il s’agit, a présenté ses excuses au docteur Huguette Ngomb qu’il avait violentée le 4 mars dernier et a souhaité un arrangement à l’amiable dans cette affaire portée à bras-le-corps, par des organisations féminines et autres de défense des droits de l’homme.

En effet, dans une déclaration signée de la main du docteur Huguette Ngomb, mardi 23 mars 2021 et dont l’authenticité a été confirmée à Scooprdc.net par Me Georges Kapiamba d’ACAJ, l’on peut lire : «Monsieur Hazeed Rahman Padiyath m’a exprimé ses regrets et présenté ses sincères excuses relativement à l’incident survenu à l’Hôpital du cinquantenaire en date du 04 mars 2021, et qui a fait l’objet de ma plainte contre lui au parquet de grande instance de Kinshasa-Gombe. Je lui ai accordé mon pardon et ai décidé de retirer ma plainte».  

Du coup, cet arrangement, a, d’une part, confondu les médecins congolais de cet hôpital, à savoir les docteurs Mawisa Timothée, Kabuce Désiré, Mbayabo Gloire, Kakira Honoré, Bikwebo Charlie et Esongo Philippe qui s’étaient érigés en avocats de l’Indien en vue de culpabiliser leur collègue alors que leur déontologie leur exige la solidarité, et d’autre part, a suscité la colère de toutes les organisations féminines et autres qui s’étaient activement mobilisées pour défendre la victime violentée par son employeur qui n’est pas d’ailleurs à son premier forfait.

S’agissant des médecins-avocats, ils avaient eu le culot de rédiger une déclaration pour «demander à l’autorité saisie par Dr Ngomb de ne pas tenir compte de ses fausses allégations pour dissimuler ses erreurs et rejeter la faute au Directeur général». Se réclamant témoins oculaires de l’incident, ces hommes en blouse blanche pensaient enfoncer leur collègue mais sans y parvenir parce qu’ignorant les notions de droit sur la violence faite à la femme. Maintenant que leur «client» a plaidé lui-même coupable en recourant à l’arrangement à l’amiable, que deviennent ces avocats du diable confus ?

Quant aux organisations féminines et autres de défense des droits humains, bien que docteur Huguette Ngomb les a vivement remerciées pour leur soutien et détermination à voir l’Indien être jugé pour son forfait par la justice congolaise, elles se sont mises en colère à cause de cet arrangement, selon elles, fait en «catimini». Elles estiment que Huguette Ngomb Mutand s’est moquée d’elles en allant négocier en catimini avec son « bourreau », faisant fi de la mobilisation des femmes qui avaient embrassé avec détermination sa cause. Selon Maguy Mbuku, directrice du média en ligne «Pourelle.info», citée par Congoprofond.net, Huguette Ngomb Mutand a pris tout le monde au dépourvu et cela crée un dégoût de se mobiliser pour des victimes qui ne sont pas capables d’affronter un procès.

D’après les sources du confrère Congoprofond.net, cet arrangement se serait fait moyennant paiement de 12 mille USD par l’Indien à sa victime violentée. Ce qui n’est pas une mauvaise chose du fait que les juristes eux-mêmes disent que «mieux vaut un arrangement à l’amiable qu’un long bon procès». Mais seulement d’autres praticiens du droit estiment que l’arrangement à l’amiable est beaucoup plus évoqué dans les dossiers civils, mais comme celui-ci est pénal, malgré le retrait de la plainte, le ministère public peut continuer l’instruction de  l’action.

  • Bendélé Ekweya té

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