Présidence de la République : A peine nommé, Eric Nyindu amène dans ses bagages une dizaine de ses copains de la diaspora !

Le directeur de la communication présidentielle nommé récemment par le président de la République, Félix Tshisekedi, ne s’est pas amené seul à Kinshasa. Des câbles de Scooprdc.net à la Présidence de la République laissent entendre que l’homme aurait amené dans ses bagages une dizaine de ses camarades de la diaspora pour travailler avec eux. Eric Nyindu estimerait qu’il n’a pas trouvé des compétences dans les deux directions fusionnées qu’il chapeaute maintenant.

Pire, face à une critique lui faite dans une émission télévisée, samedi 20 mars dernier, Eric Nyindu a vite appelé à la fin de cette émission le patron de la chaîne, un ancien diaspora, pour lui dire qu’il s’en foutait de ces «locaux» et qu’il n’avait du respect dans la presse congolaise qu’envers son interlocuteur au bout du fil. Or, la critique lui faite par les journalistes invité à cette émission, était professionnellement bien fondée. En effet, dans le message du chef de l’Etat pour annoncer les trois jours de deuil national à l’occasion du décès du président tanzanien, l’on a entendu dans l’enregistrement envoyé à la RTNC, des individus en train de rire, pendant que le président Tshisekedi parlait. Une négligence professionnelle parce que les confrères qui étaient sur le plateau, ont estimé évidemment avec raison que le nouveau directeur de la communication présidentielle devait auditionner de fond en comble cet enregistrement avant sa diffusion à la télévision.  Un couac qui frise la négligence dont on n’avait cessé de reprocher à ses deux prédécesseurs qu’il vient de remplacer directement.

Dire qu’il n’a du respect dans la presse congolaise qu’envers son interlocuteur, est une médisance criante et une insulte, non seulement à l’endroit de l’ISTI-IFASIC qui a formé et continue à former des journalistes sous l’encadrement d’éminents professeurs à l’instar de Jean-Chrétien Ekambo et Georges Wawa, mais également à l’endroit des icônes de la presse comme Jean-Pierre Kibambi Shintwa, Stéphane Kitutu, Chantal Kanyimbo, Tshivis Tshivuadi, Léonard Mulamba, Charles Dimandja, Bienvenu Bakumanya, Eric Tshikuma, Israël Mutala, Kimp, Martin Mukanya, Elysée Odia et bien d’autres non cités ici.

Si Eric Nyindu déclare n’avoir pas trouvé des compétences dans les deux directions fusionnées, c’est évidement à cause de mauvais recrutements faits sur base du clientélisme par les deux directeurs dégradés, d’ailleurs diasporas comme lui et dont l’un n’est qu’un photographe avec comme spécialité le pilotage de drones.  Eric Nyindu qui arrive à la Présidence de la République à la faveur, raconte-t-on, de ses liens familiaux avec le «Tomatier» Kitenge Yezu dont il serait neveu, doit savoir qu’il y a assez de talents, disons de vrais talents dans la presse congolaise. Ses copains qu’il a amenés dans les bagages, viennent inutilement alourdir le budget de la présidence déjà asphyxié et dont les dépassements à cause du personnel pléthorique constitué à plus de 60% de la diaspora, sont décriés tous les mois.

Somme toute, avec l’affront qu’Eric Nyindu a créé contre la presse congolaise, ses faits et gestes seront désormais surveillés à la loupe et ces locaux lui prouveront que sa mégalomanie n’avait pas de place. Il n’a qu’à poser la question à Abraham Lwakabuanga, son prédécesseur dégonflé qui a maintenant la queue entre les pattes. Le fait de parler le «Français rouge bordeaux» n’est pas forcément l’expression de compétences communicationnelles et journalistiques.

  • Bendélé Ekweya té

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