Un conflit oppose la Fondation WIDAL du sénateur Guy Loando à l’artiste plasticien graphiste, Hamed Kabimba, qui prétend être le concepteur du logo utilisé par la Fondation et déclare n’avoir jamais été payé pour son œuvre d’esprit. Ce que la Fondation ne reconnaît pas. Ce dossier qui est au Tribunal de paix de Kinshasa-Matete, rebondit avec la correspondance de la Société Congolaise de Droits d’Auteur et de Droits Voisins (SOCODA), datant du 11 janvier 2021 adressée au président de la Fondation WIDAL et dont la presse en fait deux mois après des choux gras .
En effet, dans cette lettre de 4 pages signée par Jossart Nyokalongo, président a.i du Conseil d’administration de la SOCODA, il n’y est raconté que la version du plaignant artiste graphiste pour qui la SOCODA prend fait et cause, mais sans que ce dernier ne brandisse la moindre preuve ni du contact pris avec la Fondation ou avec son président, ni de la commande lui faite par cette fondation ou son président. Hamed Kabimba parle d’un certain Grévi Nzinga qu’il passe comme collaborateur du sénateur et qui l’aurait contacté au nom ce dernier. Une histoire à faire dormir débout, selon les proches de ce dernier.
Hamed Kabimba qui avait saisi le Tribunal de paix de Kinshasa-Matete pour obtenir l’autorisation de saisir à titre conservatoire les comptes bancaires de la Fondation WIDAL en garantie de paiement de sa créance «imaginaire» de 250 mille USD, indique un communique de presse de la Fondation WIDAL parvenue à Scooprdc.net, a été débouté par les juges pour absences de preuves.
«Monsieur Hamed Kabimba Kingudi n’a pas apporté la preuve de sa prétendue créance, mais s’est contenté de montrer les images et photos. Il n’a produit ni le contrat, ni facture, ni acte d’engagement susceptible de prouver l’existence de la créance pour pouvoir bénéficier de la mesure de saisie conservatoire», lit-on dans ce communiqué de la Fondation WIDAL qui dit avoir brandi elle, aux juges, les preuves de la commande de son logo auprès de deux bureaux travaillant dans le domaine de la communication et de l’imagerie, situés respectivement à Kinshasa et à Paris et qui ont été payés sur base de ses commandes régulières et factures afférentes.
A cause de son image qui est en train d’être écorchée par cet artiste plasticien graphiste à travers les médias et réseaux sociaux, la Fondation WIDAL se réserve le droit de saisir la justice pour calomnie et tentative d’escroquerie, confie un des responsables de cette fondation à Scooprdc.net.