A l’annonce de sa démission du PPRD pour raison de convenance personnelle, l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo qui a d’ailleurs témoigné sa gratitude envers Joseph Kabila qui a fait de lui ministre des finances, puis premier ministre, a aussitôt reçu les «missiles» venant virulemment de ses désormais anciens camarades du parti.
Le «fou du roi» Popol Badjageta n’a pas manqué de le traiter d’«une femme stérile sous le toit conjugal qui a bénéficié de ce lien de mariage sans rien contribuer». Il n’a menacé et confirmé sans s’en rendre compte, les accusations de Matata Ponyo sur ses anciens camarades du PPRD qui instrumentaliseraient l’Inspecteur général des finances (IGF) : «S’il ne va pas volontairement restituer la dot, l’IGF va nous aider».
Toutes ces injures et autres médisances à l’endroit de l’homme à la cravate rouge lus sur le Twitter officiel du PPRD, étaient édictées par le soupçon que Mapon a tourné le dos au Raïs pour embrasser Fatshi en adhérant à l’Union sacrée de la nation. Mais seulement, avec une deuxième annonce faite par lui de ses nouvelles fonctions de coordonnateur de l’action gouvernementale en Guinée Conakry, l’ignominie à vite couvert ses détracteurs de son ancien parti. Et difficile de retirer ce que l’on a dit. Pas possible de présenter des excuses quand on connaît la nature orgueilleuse des hommes politiques congolais. Même pour le député national de seconde main de Katako-Kombe qui s’est permis pince-sans-rire de maudire le président Félix Tshisekedi, en lui promettant de subir le même sort de débauchage à la fin de son mandat.
Maintenant que Matata est parti pour autre chose que ce dont il était faussement accusé, quelle honte d’avoir injustement et méchamment craché sur lui. Il faudra savoir tourner sa langue sept fois avant de sortir une phrase de sa bouche, a conseillé le roi Salomon dans la Bible, comme pour dire : « Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, mais celui qui met un frein à ses lèvres est un homme avisé». Proverbes 10.19
