Finalement, la RDC revient sur sa décision de déclencher les opérations de vaccination sur les groupes désignés d’individus contre la Covid-19 avec le vaccin d’AstraZeneca. Pour cause officielle, 17 pays européens viennent de faire marche arrière à cause de ses effets secondaires dus à la coagulation du sang, avec le décès d’une infirmière en Autriche.
S’il est vrai que cette décision soit motivée par la décision de l’Union européenne, il est aussi vrai que le gouvernement congolais aurait eu du mal à convaincre les familles de l’échantillon désigné à accepter cette décision. Non sans raison, car l’article de scooprdc.net (Vaccination contre Covid-19 : les médecins non mécanisés seront-ils des cobayes du vaccin Covax ?) sur ce vaccin avait déjà jeté un pavé dans la marre. Et pourtant, au pays de Félix Tshisekedi, un vaillant chercheur qui vient de décéder, a trouvé la Manavovid acceptée déjà par le Ministère de la santé ; un produit capable de traiter les patients atteints de coronavirus. Il n’est pas seul, il y a aussi un autre qui a trouvé un protocole «Doubasec» aussi présenté pour lutter contre la pandémie.
Pourquoi le gouvernement congolais ne peut-il pas investir dans ces produits localement découverts par des chercheurs congolais pour en finir avec cette maladie qui tue moins que la malaria ? S’agit-il de l’étouffement au nom des intérêts de multinationales ou de l’OMS, ou encore du chantage tel que connu dans notre pays, affaire de rétro-commissions ?
Mais déjà, avec ce rétropédalage qui de Congolais acceptera d’être vacciné contre covid-19 même si on lui présentait un autre vaccin différent de AstraZeneca ? Ce qui bien, il faut le dire, en suspendant à trois jours la vaccination telle que cela a été prévue le 15 mars, la RDC a épargné de millions de vies humaines car en cas d’effets secondaires mortels, qui en serait responsable ? En plus, l’Interpol saisit déjà à travers le monde de lots de vaccins contrefaits.
Aux vendeurs des vaccins précipitamment fabriqués pour avidité d’argent, « quid quid latet apparebit », disent les latinistes, comme pour dire « tout finit toujours par se savoir ». Arrêtez de voltiger.
