Décès de Henri-Thomas Lokondo : la thèse d’empoisonnement évoquée, un jeune politicien de l’Equateur soupçonné !

Le député Thomas Henri Lokondo a rendu l’âme cet après-midi de mercredi 10 mars en Afrique du sud. Il avait été évacué urgemment il y a plus d’un mois, déclaré officiellement atteint du coronavirus. 

Mais seulement, une capture d’une conversation sur WhatsApp entre un jeune politicien de l’Equateur, membre et cadre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) dont photo bien identifiée et quelqu’un non identifié mais qu’il appelle chef, vient jeter le pavé dans la marre. 

En effet, à lire cette conversation, on sent que ce jeune politicien pourtant ayant le vent en poupe, se plaindre pour avoir accompli avec brio une mission lui confiée en échange d’une promesse d’un poste, mais qui se voit être payé en monnaie de singe.

Cette conversation qui date du 21 février 2021 à partir de 10h28, se présente comme suit :  «J’ai tout fait comme convenu et c’est de cette manière que vous agissez. On avait un entendement consensuel à ce sujet», écrit le jeune politicien qui ajoute une minute après : «HTL (NDLR : Henri Thomas Lokondo) est à l’écart et même presque sur le trépas. J’ai pris des risques et on me soupçonne même déjà. Mais les listes ont été dressées et je ne vois rien !». Il ajoute encore : «Mon nom n’est nulle part».

Son correspondant inconnu lui répond : «Je ne vois pas de quoi tu parle. Et je t’ai déjà dit de ne pas m’écrire des messages». A cette réponse le jeune politicien de l’Equateur réagit : «Mais je n’arrive pas à vous joindre et j’ai peur de m’être mouillé pour rien». Et son correspondant de répliquer : «Sois patient et sois prudent. Les listes du parti ne sont pas finalisées. Evitons ce genre de conversation ici veux-tu ?». Au jeune politicien de l’Equateur de réagir : «OK merci chef. J’attendrai. J’ai fait ma part et je compte sur vous encore une fois».  Et au chef de réagir aussi : «Parfait. Mes salutations à Malaïka». Fin de conversation  à 11h47 !

L’épouse de Thomas Lokondo qui a envoyé cette conversation à un journaliste de CCTV proche de Scooprdc.net, regrette que son mari ait traité ce jeune homme dont son feu père était son proche, comme son propre fils qui l’a livré malheureusement à ses ennemis politiques. Elle parle de l’empoisonnement dans ce texto au journaliste de CCTV et lui demande de prier pour son «vieux». Dommage, le pire est arrivé, HTL s’en est allé dans l’au-delà par la méchanceté des humains.

Paix à ton âme mon vieux, «Bokulaka» comme aimait bien t’appeler mon ami, frère et confrère Jacques-Yves Molima Awuta de Radio Okapi. Adieu mon vieux, que de bons souvenirs que je garde de toi. Les méchants n’ont pas eu raison de toi car ils le paieront ici bas et ils ne pousseront jamais des racines pour rester éternels sur la terre.

  • Bendélé Ekweya té

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