Le sénateur Guy Loando à ses détracteurs : «Ma vie est un véritable parcours de combattant. Né au village, j’ai pratiqué la pêche, j’ai ciré les chaussures…»

Si la montée politique fulgurante du sénateur Guy Loando Mboyo est l’objet d’acclamation de ceux qui l’aiment et bénéficient de ses œuvres charitables et philanthropiques, par contre les détractions exacerbées de certaines personnes envers lui, montent aussi à l’allure d’une fusée. Les mal bouches vont jusqu’à le traiter de mafieux qui s’est enrichi en emportant à la mort de Augustin Katumba Mwanke, son sac d’argent en millions USD qui se trouvait dans le véhicule ici à Kinshasa. Ces mal bouches déclarent malencontreusement que Guy Loando était son secrétaire particulier, même si toute bonne mémoire ne l’avait jamais vu à côté du défunt-homme de Joseph Kabila (sic).

«Je voudrai ici préciser qu’au cours de notre parcours nous n’avons pas été qu’essentiellement présenté positivement tant à l’opinion nationale qu’internationale, nombreux de vos collègues se sont évertués à nous présenter comme des méchants, comme des personnes ayant occasionné tous les malheurs qui frappent l’humanité toute entière, refusant intentionnellement de prendre en compte les préoccupations de nos compatriotes que nous avons rencontrées et leurs déclarations de reconnaissance à notre sens d’un profond humanisme. A ceux-là, nous disons : soit ils ne nous connaissent pas, soit ils sont très mal informés à notre sujet… Bien que c’est révulsant, en bon chrétien, nous nous interdisons la loi du talion. Nous leur disons que notre porte est grandement ouverte pour les recevoir et au besoin construire une collaboration pérenne», a déclaré Guy Londo lors d’un dîner de presse organisé mercredi 03 mars dernier à l’hôtel Sultani avec une centaine des responsables des médias de Kinshasa.  

Et pour couper court, Guy Loando rappelle qu’il est un avocat d’affaires qui s’est battu par son travail pour se constituer la toute petite fortune qu’il a et qu’il partage en bon chrétien avec ses semblables. «Ma vie est un véritable parcours d’un combattant. Fils d’un enseignant, je suis né au village où j’ai pratiqué la pêche. Je suis venu à Kinshasa par bateau et j’ai habité Mbanza-Lemba. J’ai même ciré les chaussures pour trouver de quoi me payer les études. J’ai été nourri par certains condisciples qui m’avaient sous-logé au campus de Kinshasa que j’aidais aussi à comprendre la matière. J’ai ainsi taillé ma vie dans le roc et ce n’était pas facile. Que celui qui veut réellement connaître qui est Guy Loando, n’a qu’à m’approcher,  la porte de mon bureau est grandement ouverte», a-t-il lancé le défi aux journalistes en vue d’éviter les colportages des bruits.  

L’élu des élus provinciaux de la Tshuapa n’a pas manqué de faire des éloges aux journalistes qui sont restés professionnels dans l’exercice de leur métier : «Vous avez, chers femmes et hommes de la presse, très bien rappelé, quand c’était nécessaire le rôle républicain de la presse pluraliste, qui oppose la raison et la confrontation des opinions aux obscurantismes et aux simplifications dans les mots, dans les actes, simplifications qui peuvent devenir meurtrières».

 Au sujet de la presse, Guy Loando rêve de la création des véritables entreprises économiquement fortes et invite les professionnels des médias à une réflexion avec lui sur la faisabilité de ce méga projet.

En ce qui le concerne, il y a lieu de rappeler que depuis 2018, cet avocat d’affaires qui s’est lancé dans la politique, enregistre à son actif quelques bonnes actions dans différents secteurs socio-économiques. Il intervient très souvent par des actions sociales en faveur de la jeunesse. Il a doté le secteur médical des dispositifs sanitaires contre la Covid19. Il a fait construire des forages d’eau dans la ville de Kinshasa et le siège de l’Assemblée provinciale de la Tshuapa, du stade de Boende sans oublier le bateau MB Loando 1. La construction de l’école WIDAL School les Perroquets et la pose de la première pierre en vue de la construction de l’Université WIDAL du Congo sont ses œuvres sans omettre l’autonomisation de la femme et de la jeune fille dans le Grand Equateur.  Des œuvres et des actions qui commencent à lui créer des ennuis de la part de certains politiciens non seulement de sa contrée. 

  • Bendélé Ekweya té

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