Depuis que le bureau d’âge du Sénat a rendu public, mardi 23 février dernier, la liste définitive des candidats aux six postes à pourvoir au bureau définitif, Carole Agito Amela, ancienne Directrice générale de la Sonas, s’est portée candidate au poste de questeur. Elle est l’unique femme dans la compétition. Bien que dans ce sprint électoral, elle semble partir avec les faveurs des pronostics, des boulets rouges sont tirés sur elle par ses détracteurs qui se cachent derrière une pseudo association des veuves et orphelins de la SONAS, société qu’elle a quittée par démission lorsqu’elle fut élue sénatrice.
Si certaines personnes évoquent son échec à la SONAS, d’autres par contre estiment que le contexte de cette société qui se veut une entreprise commerciale vivant de ses recettes est différent du Sénat qui vit des subventions de l’Etat. «Comment voulez-vous qu’un ADG opère des miracles quand on sait pertinemment que les Congolais n’ont pas la culture de payer les impôts et à plus forte raison les assurances ? Bien que la situation de la SONAS soit morose, qui ne connaît pas ‘’jeudi sinistre’’ dans cette ville par elle institué», la défendent certains agents interrogés par scooprdc.net qui révèlent d’ailleurs qu’actuellement à cause de la concurrence due à la libéralisation du secteur, la SONAS passe des moments très difficiles que du temps de Carole Agito.
Par ailleurs, les proches de cette sénatrice confirme au média en ligne que cette diabolisation gratuite ne la décourage guère. Elle est déterminée à apporter le sourire d’une mère, non seulement à ses collègues et leurs dépendants, mais aussi au personnel administratif et politique dirigés depuis les temps immémoriaux que par les hommes à la tête de la questure. Elle note qu’en deux ans du Bureau Thambwe Mwamba, la questure du Sénat a fait souffrir le personnel administratif et politique. Les avantages dus au rang et au travail n’étaient pas à jour. Même les plus petites sommes. A titre illustratif, aujourd’hui le bureau d’âge du Sénat met à la disposition du personnel, les indemnités kilométriques de septembre 2019. Incroyable mais vrai !
Pour toutes ces erreurs de gestion teintées d’une mauvaise foi, Carole Agito estime qu’il faudra cette fois-ci une MÈRE à la questure, mieux à la caisse du Sénat. «Une mère est par essence humanisée par le créateur, une mère est la seule personne capable d’humaniser la questure du sénat», déclare un de ses proches.
L’expérience avec les hommes à la Questure étant catastrophique, celle avec une femme qui par aisance a un cœur de mère, est souhaitable. «Carole AGito est mère et grand-mère qui, dans sa vie privée, est connue pour la grandeur de son cœur. Fervente chrétienne, elle est engagée dans le renouveau charismatique d’obédience catholique. Intercesseuse, elle est également vice-présidente des mamans catholiques de sa paroisse», témoigne une femme cadre de la SONAS qui a travaillé avec elle.
Même si ses détracteurs l’étiquettent de cacique du PPRD, ce faux argument ne tiendrait plus débout étant donné que l’appel du chef de l’Etat à adhérer à l’Union sacrée de la nation a été lancé à tous les Congolais et Congolaises. Elle s’est depuis la première de cet appel, alignée derrière la vision de ce dernier et estime que le temps est venu de bâtir un autre Sénat et laver l’affront du bureau précédent. Voilà pourquoi elle appelle les sénateurs qui sont par nature des sages, à voter pour elle, à voter pour une mère qui va bien gérer leur social, notamment les soins de santé, la retraite ou la rente pour les orphelins et les veuves des sénateurs, etc.
