RDC – Politique : Guy Loando victime de chantage d’une presse affamée, dénoncent ses proches !

« L’honorable sénateur Guy Loando : Le porte-malheur des Bangala », titre un journal dans son édition du 23 février 2021. Dans cet article écrit approximativement en Français car touffu de fautes de Français et d’orthographe, le « confrère » fait porter au sénateur la croix de l’absence d’un Mongala à la tête d’une institution de la République.  Dans son amateurisme journalistique, l’auteur de l’article se met lui-même dans la peau des Bangala : «Savez-vous pourquoi NOUS payons déjà le prix d’être des Bangala, des frères du Maréchal Mobutu ? C’est à cause d’une seule personne. Un digne fils du terroir qui pense être capable de combattre le charisme naturel de ses aînés avec de l’argent sale. Cet enfant aux ambitions démesurées, c’est Guy Loando, un sénateur à qui Joseph Kabila avait remis beaucoup d’argent pour faire ombrage à Jean-Pierre Bemba chez les Bangala».

Comme réaction, les proches de Guy Loando parlent d’une presse affamée et de chantage. Non sans raison, car ils ne s’expliquent pas que le même journal ait consacré sans aucune demande de la part du sénateur, trois éditions successives dans lesquelles il le loue et le vante. Dans la première datant du 5 janvier 2021 avec comme titre «Sénat, session de septembre : L’honorable Guy Loando à la hauteur de sa tâche», le journal présente ce sénateur comme étant une personnalité incarnant le renouvellement de la classe politique congolaise, porteur d’une vision de l’alternance par la compétence et déterminé à mettre au service de la nation et de la population congolaise, son expertise acquise dans le secteur privé». Le même  journal confirme que son «savoir-faire rend jaloux certains aînés» sans oublier son propre classement de Guy Loando dans un autre article parmi les ministres du gouvernement de l’Union sacrée de la nation.

Dans la deuxième édition datant elle du 16 février 2021, le journal écrit : «Pour toutes ses œuvres philanthropiques sur toute la RDC : L’honorable sénateur Guy Loando dérange». Outre les éloges dans les détails de l’article, le journal note que «Guy Loando a réussi à casser le tribalisme au sein des institutions et ses actions sont posées au-delà de sa circonscription électorale… Il a su montrer à la face de la communauté nationale l’amour du prochain bien qu’absent du gouvernement… Il a démystifié la politique politicienne…la méritocratie dans la gestion, la volonté de bien faire..». Et de chuter : «ce sont là le motif de la haine contre le sénateur Guy Loando».   

Enfin, dans la troisième édition intervenue trois jours après, soit le 19 février, le journal fait l’avocat intercesseur du sénateur Loando : «Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront jamais» avant de noter à la page 10 : «Sénat : Guy Loando Mboyo : un modèle idéal pour la RDC». Dans ses colonnes, le bihebdomadaire peint Guy Loando comme un jeune travailleur dont la victoire à la présidence du sénat est souhaitée. Evoquant un sondage réalisé par on ne sait qui, le bihebdomadaire ajoute : «avec son passé entaché de bonnes actions en faveur du souverain primaire, peu bavard, et très dynamique, le nom du sénateur Guy Loando pointe déjà dans le sondage. De l’avis d’une certaine opinion, il serait celui qui va sans conteste, militer pour étouffer dans l’œuf la promotion des antivaleurs et privilégier la méritocratie. Guy Loando s’engage en politique non pour se servir mais servir et demeurer au service des autres».

Curieusement, dans l’édition du 23 février, Guy Loando est présenté par le même journal de «porte malheur des Bangala». Relayant les propos postés dans certains groupes WhatsApp et qu’il a fait siens, le journal  accuse :  «C’est lui qui aurait combattu pour que Jean-Pierre Bemba ne devienne pas premier ministre du gouvernement de l’USN. Avec son argent, il réalise des actions sociales qui troublent certains esprits faibles parmi les Bangala qui voient en lui un Moïse alors que les esprits avertis comprennent qu’il est tout simplement utilisé pour fragiliser le leadership commun des Bangala que porte Jean-Pierre Bemba».

Qu’est-ce qui justifie la volte-face du journal ? Quel péché aurait commis le sénateur pour que le journal s’en prenne subitement à celui qu’il venait à peine de vanter dans trois éditions successives ? Le journal a-t-il eu le temps de lire ses anciennes éditions pour devoir de mémoire ? Les proches de Guy Loando parlent d’un appât que ce journal a lancé au sénateur dans ses trois éditions pensant se faire des milliers de dollars. Visiblement pas satisfait, voilà qui justifie son chantage à l’endroit de l’élu des élus de la Tshuapa. «C’est une presse affamée et de pacotille qui cherche inutilement à opposer le sénateur Loando à son aîné Jean-Pierre Bemba envers qui il a beaucoup de respect», concluent-ils en invitant le journal à s’assurer que Guy Loando, digne fils du Grand Equateur et du Congo en général comme il l’a épinglé lui-même au début de son article assassin, a fait ses preuves jusqu’au bout et seul l’avenir nous réserve des découvertes.

  • Bendélé Ekweya té

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