Mongala : la notabilité demande à Félix Tshisekedi de fermer l’Assemblée provinciale !

Pour le fait que l’Assemblée provinciale ait été chosifiée par les politiciens et entreprises véreux, la notabilité de la province de la Mongala, à travers une correspondance de 4 pages du 12 février dernier, sollicite du garant de la nation Félix Tshisekedi, la fermeture de cet organe délibérant de la Mongala pour de faits de clientélisme, corruption avérée, déstabilisation de la province et complicité dans l’insécurité que vit cette province.

D’après la lettre de notables et à juste titre, aucun gouverneur de province depuis le démembrement des provinces n’est allé au bout de son mandat à cause de la légèreté des élus provinciaux, caractérisée par un taux faible d’analphabétisme, accentué par le manque d’expertise, sans faire abstraction à leur cupidité prouvée après 3 cycles électoraux maintenant.

La notabilité dénonce dans cette correspondance la passivité de Gilbert Kankonde, qui déjà depuis août 2020, avait été saisi par cette même notabilité, au sujet de risque d’instabilité qui pourrait advenir dans cette province, à cause principalement du comportement de l’Assemblée provinciale. Chose, affirment-ils, que le ministère de l’intérieur n’aurait jamais pris en compte.

Comme si cette province faisait partie d’un autre Etat, la Mongala se trouverait aujourd’hui livrée à soi-même au point que les journalistes sont jetés en prison au gré de la dame choisie par Gilbert Kankonde pour assumer l’intérim du gouverneur. Les policiers autorisés à tirer à bout portant sur la population sans qu’une réaction provienne des autorités. La question que la communauté de  Bangala se pose est de savoir si les mêmes actes contre la population étaient commis dans l’espace Kasaï ou Katanga, y aurait-il eu ce même silence moqueur de la part des autorités du pays ? Faudrait-il un mouvement insurrectionnel contre l’autorité de l’État pour que ceux qui sont en costume et cravate à bord de gros cylindrés avec escorte réagissent ?

Pendant qu’il est temps d’intervenir, tout le monde cherche à appartenir à l’Union sacrée de la nation, entre-temps à Lisala dans la province de la Mongala, règne un climat qui précède le chaos. Félix Tshisekedi est interpellé avant qu’il ne soit trop tard, car la réhabilitation du vice-gouverneur Mongulu par la Cour Constitutionnelle ne suffit pas sans son titulaire. Rien que l’accueil de la population lors de son retour à Lisala le 5 février dernier, peut en témoigner.

  • Bendélé Ekweya té

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