Conseil d’État : le prof. Vunduawe perd-t-il le contrôle de cet appareil judiciaire ?

La question mérite bien d’être posée à voir l’allure où vont les choses comme ne cessent de clamer certains conseillers de cette Cour administrative qui se sont confiés à Scooprdc.net. Pour cause, ses yeux fermés sur un directeur de cabinet accusé d’affairisme avec les assemblées provinciales pour saigner, selon ses accusateurs, les caisses de provinces à travers de pseudo investisseurs interposés. 

Dans sa boulimie du pouvoir, cet élu de Bongandanga a fait de sa province d’origine un bien privé, manipulant, l’Assemblée provinciale, le VPM de l’intérieur et maintenant il s’attaquerait à son patron, le premier président du conseil d’État, le professeur Vunduawe au point de tenter de faire disparaître des dossiers dans l’antichambre de ce dernier, lorsqu’ils ne sont pas en faveur de ses (le dircab) complices.

En effet, pour le dernier cas en date, l’on parle de la procédure dite « référer-liberté » engagé par le gouverneur déchu de la Mongala et dont l’affaire avait été prise en délibérée. D’après la loi, cette procédure ne peut excéder 48 heures sans qu’il y ait prononcé. Mais voici bientôt un mois que le registre de décisions rendues au Conseil d’État ne renseigne aucune décision rendue à cet effet. Cette violation de la loi est-elle l’œuvre du  président Vunduawe ou y aurait-il de tireurs de ficelles pour saborder l’œuvre ou la notoriété de cette éminence grise?

Déjà cité à maintes reprises dans la déstabilisation de la province de la Mongala, il serait souhaitable que VTP songe à mettre de  la propreté autour de lui, car son dircab surnommé «Juif» depuis le petit séminaire de Bolongo pour ses coups bas,  lorgnerait en réalité son poste, affirment certaines indiscrétions.

Si la seule présence du Professeur Vunduawe à la tête du Conseil d’État a rassuré les congolais du sérieux de cette institution, le comportement de son directeur de cabinet tel que dénoncé par les organisations de la société civile de sa province et d’autres acteurs politiques, risque de ternir à jamais l’image de cette Cour et de son président au passage. Il est temps que VTP se réveille de son sommeil.

  • Bendélé Ekweya té

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