Assemblée nationale : Fidèle Likinda accuse Christophe Mboso de vouloir dilatoirement éterniser le bureau d’âge

Dans sa communication à la presse, dimanche 17 janvier 2021, pour expliquer sa compréhension de la lecture combinée des arrêts 1438, 1454, 1463 et 1464 de la Cour constitutionnelle en rapport avec la Constitution, la loi électorale, la loi sur les partis politiques et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le député national Fidèle Likinda a chargé le président du bureau d’âge de la Chambre basse du Parlement qui, selon ce député PPRD, voudrait par des manœuvres dilatoires et dictatoriales, éterniser son pouvoir passager.

«L’honorable Mboso a convoqué la session extraordinaire le 3 janvier, nous sommes aujourd’hui le 17, donc 14 jours déjà consommés. Qu’a-t-il fait ? Et s’il arrivait que son bureau ne parvienne pas à organiser les élections des membres du bureau définitif dans les deux semaines qui nous restent, va-t-il encore rentrer à la Cour constitutionnelle qu’il veut faire sa cour, pour demander une autre dérogation ? Ça, nous n’allons pas l’accepter», a déclaré Fidèle Likinda qui rappelle que sur deux matières que la Cour constitutionnelle a autorisées au bureau d’âge de statuer, l’une s’est réglée d’elle-même, à savoir l’examen de la pétition contre le questeur-adjoint qui a démissionné avant cet examen. Donc, d’après Fidèle Likinda, il ne reste que l’organisation des élections des membres du bureau définitif. Alors, pourquoi Christophe Mboso traîne-t-il les pas ?  

En ajoutant à la matière lui prescrite limitativement par la Cour, l’examen des projets de lois de ratification ainsi que le contrôle parlementaire en se cachant derrière la notion d’expédition des affaires courantes, Christophe Mboso outrepasse les missions et attributions de son bureau d’âge assimilé au bureau provisoire, affirme Fidèle Likinda en accusant ce dernier (Mboso) d’avoir, par sa saisine de la Cour constitutionnelle le 13 janvier dernier en vue de l’interprétation de l’article 101 alinéa 5 de la Constitution relatif au mandat non impératif du député national, l’intention de créer une nouvelle majorité parlementaire.

«Nous disons que personne, alors personne ne peut violer la constitution et les lois du pays, soit-il le doyen Mboso. La majorité parlementaire que cherche le bureau d’âge Mboso, ne peut pas l’être en cours de législature pour conditionner l’élection du bureau définitif », conclut Fidèle Likinda qui précise que les députés FCC ne le laisseront pas faire.

  • Bendélé Ekweya té

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