Rentrée des classes : Willy Bakonga rétropédale !

Le ministre d’Etat en charge de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Willy Bakonga, a failli faire craquer les parents d’élèves avec son annonce, samedi 2 janvier, sur les antennes de Radio Okapi, de la rentrée des classes, mardi 5 janvier 2021, sans consulter préalablement le Secrétariat Technique de lutte contre le Coronavirus qui gère au quotidien cette pandémie. Ce qui a vite poussé le journaliste Moïse Musangana à le qualifier de «trouble-fête» (lire l’article de scooprdc.net : EPST : Willy Bakonga, toujours un trouble-fête !). Heureusement, Willy Bakonga n’a pas eu ce lundi 4 janvier, l’aval de cette structure dirigée par le virologue Jean-Jacques Muyembe.

Selon les experts du Secrétariat Technique de lutte contre le Coronavirus, il n’est pas prudent d’envoyer les élèves à l’école alors que la pandémie est à sa phase ascendante avec un taux de contamination de 30%. En très peu de temps, font-ils savoir, la deuxième vague du Covid-19 a déjà dépassé le pic de la première alors qu’elle n’est qu’à ses débuts. Ils n’ont pas mâché les mots pour appeler Willy Bakonga à agir en toute responsabilité pour ne pas exposer les élèves et les enseignants. 

Toute honte bue, Willy Bakonga a rétropédalé en déclarant au sortir de la réunion avec les experts du Secrétariat Technique de lutte contre le Coronavirus, ne vouloir prendre aucun risque sachant que les enfants sont considérés comme vecteurs de cette pandémie. Mais pourquoi n’avait-il pas consulté ces experts avant de faire sa déclaration vexatoire sur Radio Okapi qui a créé un émoi chez les parents d’élèves ? Voilà pourquoi on l’accuse de n’être préoccupé qu’à percevoir de l’argent de minerval avec cette reprise des cours dans ses nombreuses écoles disséminées dans Kinshasa, sans aucun souci pour la santé des élèves et des enseignants. Heureusement que le Secrétariat Technique de lutte contre le Coronavirus n’a pas cédé à son avidité. Un autre rendez-vous est pris avec lui dans trois semaines, c’est-à-dire le 25 janvier prochain, pour une évaluation de la situation.

  • Bendélé Ekweya té

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