Union sacrée de la nation : Thomas Luhaka et son ML boudent !

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Thomas Luhaka, et son parti politique Mouvement Libéral (ML) se disent imperturbables face aux secousses actuellement constatées dans le microcosme politique congolais. Une façon claire pour Thomas Luhaka et les siens de dire qu’ils ne sont pas intéressés par l’appât tendu par le président de la République à travers l’Union sacrée de la nation.

En effet, c’est dans un communiqué de presse daté du 16 décembre dernier mais distribué à la presse ce samedi 19 décembre, que l’autorité morale du ML fait savoir cette position issue de la réunion du bureau politique de son parti. «Après avoir analysé la situation politique du pays, et les questions de l’heure, le bureau politique du ML, sous l’autorité de l’honorable Thomas Luhaka Losendjola réaffirme son engagement à mener le combat de l’émergence d’un Congo fort et prospère au sein du Front Commun pour le Congo, FCC en sigle. De ce fait, le ML reste constant dans le choix républicain levé depuis lors à la veille de la tenue des élections générales de 2018», peut-on lire dans ce communiqué.

Et d’ajouter : «aussi, convaincu de la justesse de cette option, les élus nationaux ainsi que les hauts cadres, au nom du parti, renouvellent leur attachement aux idéaux et orientations du FCC, sous le leadership du sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange».

Mais les politiques lucides trouvent en cette position de monsieur «Je connais le congo», une fuite en avant. En effet, ancien secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Thomas Luhaka a quitté ce parti de la manière peu amiable pour faire allégeance à Joseph Kabila, jusqu’à vouloir dédoubler le MLC et l’amener en justice. Déjà un couac avec Jean-Pierre Bemba. Mais avant de devenir SG du MLC, il avait mené la vie dure à François Muamba qu’il avait finalement remplacé. Et le comble maintenant est que les deux sont avec le président Félix Tshisekedi.

Ainsi, adhérer à l’Union sacrée de la nation pour lui, c’est s’enterrer complètement, parce qu’il y sera bien piétiné par les précités qui sont très proches de Fatshi. Risque à ne pas prendre maintenant tant que cette union sacrée ne se soit pas encore bien dessinée. Mais la politique étant dynamique, cette position pourra changer dans l’avenir.

  • Bendélé Ekweya té

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