L’odeur de la corruption au Palais du peuple : la NOGEC alerte le procureur près la Cour de cassation !

Dans une lettre adressée au procureur général près la Cour de Cassation ce mardi 15 décembre, la Nouvelle Génération pour l’Emergence du Congo (NOGEC), par l’entremise de son président Constant Mutamba, dénonce des faits de corruption grave ayant entouré le vote sanctionnant la déchéance du bureau FCC de l’Assemblée Nationale et en appelle à une action judiciaire auprès du PGR, pour que les coupables subissent la rigueur de la loi.

D’après Constant Mutamba, sa plateforme le Front Commun pour le Congo (FCC) détient une trentaine de preuves de corruption avérées et se réserve le droit d’apporter ces éléments au moment opportun. 15 millions USD, c’est le montant que révèle la NOGEC qui aurait servi à acheter la conscience des députés nationaux pour voter en faveur de la pétition. Et d’après l’article 147 du code pénal congolais, livre II, tout acte de corruption avérée commis par un agent public de l’État ou parastatal dans l’exercice de ses fonctions, est puni d’une peine de servitude pénale allant de 6 mois à 2 ans.

Le scandale est tel qu’un député national Léon Nembalemba pour ne pas le citer, s’en est vanté, jetant ainsi dans l’opprobre toute l’institution Assemblée nationale. Voilà pourquoi, non seulement qu’il affirme détenir de preuves, mais le président de la NOGEC prend également à témoin la communauté nationale pour ce qui peut être considéré comme un aveu de la part de cet élu de la Funa.

D’où la nécessité, dit la NOGEC pour le procureur d’ouvrir une enquête judiciaire en procédure de flagrance, conformément à l’article 107, alinéa 2 de la constitution, en vue de déterminer la source de provenance de ces colossaux fonds et d’établir les responsabilités pénales de tous ceux qui ont concouru, de près ou de loin, à ces pratiques d’antivaleurs ayant plongé notre pays dans ce marasme socio-économique dont il peine à sortir.

Cette dénonciation de «croco de Lubao», comme l’adulent ses fans, vient réconforter l’article publié par scooprdc.net qui a révélé la guerre financière ayant opposé le FCC au CACH en vue d’acheter les consciences des députés pour obtenir ou pas le départ du bureau Mabunda. Si Constant Mutamba tire le drap de son côté (FCC), certains observateurs lui demandent de parler aussi des sommes que sa plateforme a mises en jeu pour empêcher la déchéance du bureau Mabunda (lire l’article de scooprdc.net : Déchéance de Jeanine Mabunda à l’Assemblée nationale : Ça été un vrai «shida» pour les députés nationaux !)

  • Bendélé Ekweya té

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