D’après certaines indiscrétions du Palais du peuple qui ne sont d’ailleurs que secret de polichinelle, la guerre du départ ou non de la présidente de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda du bureau s’est faite avec argent et contre argent. Les pétitionnaires auraient eu pour faire tomber le bureau Mabunda, chacun une somme de 7.000 USD. Et le FCC ne s’est pas empêché de pointer du doigt le président a.i de l’UDPS, Jean-Marc Kabund, d’être les distributeurs de ces billets verts aux députés, y compris du FCC. Certains députés, d’après les déclarations multiples des responsables sociétaires du FCC, dont Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD, ont dénoncé le harcèlement dont ils étaient victimes des corrupteurs du CACH. Sieur Kambere a même affirmé en détenir les preuves qu’il brandira. On attend toujours depuis sa déclaration.
Du côte FCC, scooprdc.net apprend que la veille de la plénière devant statuer sur le vote du départ ou non des membres du bureau Mabunda mis en cause, une somme de 10.000 USD aurait aussi été octroyée à chacun des députés FCC pour voter contre les pétitions et sauver le bureau Mabunda. Même des députés FCC pétitionnaires seraient venus se repentir, avouant qu’ils étaient induits en erreur, juste pour bénéficier de cette cagnotte.
Mais au finish, tout le bureau Mabunda a sauté à l’exception du questeur-adjoint, malade, frappé par l’AVC dont le cas n’a pas été examiné. Ainsi donc, dans cette opération de déchéance du bureau Mabunda, il y a eu des députés qui auraient touché seulement 7.000 USD, certains 10.000 USD, et d’autres encore qui ont bouffé à tous les râteliers 17.000 USD. Vrai «shida», comme disent les Kinois, entendez une opportunité !
Ce n’est pas fini, le marché est encore propice pour les élus du peuple qui s’attendent encore à être graisser les pattes. Non sans raison, avec la perspective de l’installation du nouveau bureau en remplacement de celui déchu de Mabunda, les billets verts vont circuler en dessous de la table. Aussi, la chute du gouvernement sera une aubaine pour se faire encore de l’argent. Pour l’instant, les députés sont hyper sollicités, chouchoutés, choyés, maternés, soignés aux petits oignons pendant cette haute saison, et nombre d’entre eux répètent à qui veut les entendre que leur mandat de député n’est pas impératif pour bien se couvrir. Encore un vrai «shida» en attente.