Contacté par scooprdc.net ce vendredi 11 décembre dans la matinée, Me Patrick Muhemba, avocat conseil de Aimé Wasongulua, directeur administratif et financier de la société Transport du Congo (Transco) sous mandat d’arrêt provisoire (MAP) à Makala, parle d’un mauvais ciblage, car son client serait lui-même victime de plusieurs mois d’arriérés de salaire et que les faits allégués contre lui seraient inexacts.
En effet, accusé par le rapport de l’Observatoire de la Dépense publique (ODEP), Transco fait l’objet des enquêtes diligentées par le parquet général près la Cour d’appel de Matete avec sa première victime qui n’est autre que le directeur administratif et financier, Aimé Wasongulua. Aussitôt pris, le monsieur a été transféré à la prison centrale de Makala sous MAP et pourtant pour son avocat, les griefs retenus contre son client sont discutables. Pour preuve, il cite les protocoles d’accord que Transco a conclu avec la Direction Générale des Impôts (DGI), avec la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS, ex-INSS) et l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) pour réinvestir ces différentes retenues légales dans le fonds de roulement de Transco, vu les difficultés de la trésorerie de cette dernière.
Il est anormale à ce jour, dit Me Patrick Muhemba, que son client paie pour un protocole que la société a négocié en bonne et due forme. En plus, poursuit-il, les vrais coupables qui ont saigné cette société sont en liberté. L’avocat pointe du doigt différents ministres de transports qui se sont succédé et qui ont fait de Transco le portefeuille de leurs copines et membres de famille.
A ce niveau, le sort du DAF n’est pas encore scellé car, l’instruction est en cours. En cas d’un arrangement avec le parquet, l’homme peut se mettre à table et voir son sort allégé. Tout dépend de la force de persuasion de Me Patrick Muhemba face au PGR.