Kabila est entrain de récolter ce qu’il a semé. C’est le principe de la loi de la semence. Il avait instrumentalisé toutes les institutions. Il les avait chosifiées pour ses intérêts et ceux de ses courtisans.
La plénière de l’Assemblée nationale de ce jeudi 10 novembre au Palais du peuple est celle de tous les enjeux et de tous les dangers. C’est la plénière de vérité et de la clarté qui va montrer que la majorité a basculé, que l’immigration des animaux politiques s’est opérée effectivement dans la grande forêt équatoriale.
Quoi qu’il en soit, quoi qu’il en coûte, le soleil va se lever et va se coucher, comme d’habitude et le ciel ne tombera pas. On ne menace pas un peuple qui vous a tout donné. L’union sacrée, c’est aujourd’hui une affaire du souverain primaire. Ce n’est plus l’affaire du président Félix Tshisekedi seul avec l’UDPS. C’est une affaire nationale : bwalu bwa ditunga, ni maneno ya inchi, eza likambo ya mabelee, eke mambo ya bwala.
Les menaces proférées ne sont que les politicailleries des politicards, ventriotes qui refusent d’être patriotes. « Mayi ya moto etumbaka elamba te. Eza nde mangungu ya pamba ». Woley Soyinka disait : »Le tigre ne vente pas sa tigritude, il bondit et mange sa proie ». Les intimidations des gens qui ne veulent pas être intimidés ne va intimider personne.
La prédiction de Kabila, sénateur à vie de faire reculer le Congo si et seulement si ses intérêts ne sont pas sauvegardés, c’est une aberration, une provocation, une déclaration de guerre contre l’État congolais. C’est un acte de préméditation terroriste condamnable, d’une peine à perpétuité.
Le Congo étant notre patrimoine commun, j’invite nos frères et sœurs du FCC et alliés de se joindre sans tarder à l’union sacrée de la nation pour construire notre pays. On ne peut pas les écarter tous de la gestion, il va falloir trier. Je leur conseille de lire les signes du temps et de faire amende honorable. Chez les Bakusu de Kibombo dans la province du Maniema on dit : « Mafuta yenyewe inanguka ha iyalake tena ku chupa. » Comme pour dire, on ne peut plus remplir une bouteille d’huile cassée.
Dans un pays mosaïque des peuples et des cultures comme le nôtre, ma définition arithmétique de la politique s’impose: la politique est l’addition, la multiplication et non la division ou la soustraction. Que vive l’union sacrée et que DIEU bénisse le Congo !
Moise Moni Della
Porte parole du peuple