Le président national du Mouvement de Libération du Congo (MLC) a salué le discours prononcé ce dimanche 6 décembre par le président de la République à l’issue ses consultations avec toutes les couches de la société congolaise. Jean-Pierre Bemba dit avoir suivi avec attention cette adresse du chef de l’Etat à la nation et estime que la détermination et la fermeté de ce dernier sont appréciées à leur juste titre.
«Le Mouvement de Libération du Congo partage les préoccupations exprimées lors de ces consultations telles que déclinées par le président de la République, partant de la paix et la sécurité en passant par le renforcement de la démocratie et l’état de droit ; la crédibilisation du processus électoral ; l’indépendance et la bonne administration de la justice ; l’amélioration de finances publiques et du climat des affaires ; la planification du développement et construction de nos infrastructures ; l’emploi des jeunes ; la promotion de l’émergence d’un congolais nouveau jusqu’à la promotion de droits de la femme. Toutes ces inquiétudes obstruent le développement de notre pays», écrit JP Bemba dans son communiqué avant de mentionner que son parti le MLC considère ces préoccupations essentielles comme faisant partie des réformes indispensables et urgentes, prélude d’un Congo nouveau. Et de conclure : «le MLC souscrit à la cohésion nationale prônée par le chef de l’Etat».
Il sied de rappeler que Jean-Pierre Bemba est un ancien allié de Félix Tshisekedi au sein de la coalition Lamuka née à Genève. Au départ de Fatshi de cette coalition avec Vital Kamerhe, JP Bemba est resté avec Martin Fayulu qu’il a soutenu à la présidentielle de décembre 2018. En bon républicain, il s’est montré politiquement sportif et a accepté Félix Tshisekedi comme président de la République, contrairement au tandem «Fayulu-Muzito» campé sur l’exigence de la vérité des urnes. Aux consultations initiées par le président Félix Tshisekedi, il a répondu favorablement et a échangé avec ce dernier pour l’intérêt supérieur de la nation, avait-il déclaré au sortir de la rencontre. Il se raconte déjà que c’est lui que Fatshi pourra nommer Premier ministre du gouvernement de l’Union sacrée.
