Affaire 305 signatures de soutien au bureau Mabunda : Samy Adubango confond le FCC !

Après la sortie médiatique des députés du Front Commun pour le Congo (FCC) le lundi 30 novembre dans une déclaration de soutien au bureau de Jeanine Mabunda, l’un d’eux, Samy Adubango accuse les initiateurs de cette démarche d’avoir frauduleusement inséré son nom sur la liste des signataires de ladite déclaration, et se réserve donc le droit de porter l’affaire en justice pour faux en écriture, faux et usage des faux.

Dans son interview réalisée avec Top Congo FM, le député CNC et élu de Mahagi révolté, s’insurge contre les pratiques ayant élues domicile au sein de sa plate-forme politique, consistant à imposer le point de vue de certains individus à la majorité.

« …à ma grande surprise, je vais me retrouver parmi les 305 signataires de ce slogan : soutien au bureau de l’Assemblée nationale. Ça m’écœure un peu d’autant plus que moi-même personnellement, je n’ai été consulté par personne et ça fait plus de 4 à 5 jours que je suis à la maison, malade. Alors je n’ai pas compris comment je peux me retrouver parmi les 305 signataires du soutien au bureau de l’Assemblée nationale », déclare t-il.

A la question de savoir si quelqu’un aurait signé P.O à sa place, le député réagit en ces termes :  « qu’il signe P.O ou pas, là ça nous amène à ce qu’on appelle des faits infractionnels, notamment faux en écriture, puis faux et usage des faux. Parce qu’il fallait ma signature pour confirmer effectivement si je soutiens ou non le bureau de l’Assemblée ».

En sa qualité d’élu FCC, Samy Adubango affirme que cette façon de faire ne cadre pas avec ses prérogatives constitutionnelles, ainsi que dans les recommandations du règlement d’ordre intérieur. Il ajoute qu’en tant qu’élu du peuple, il peut prendre des engagements d’apposer sa signature comme député national pour de faits qui engagent sa personne en tant que député national, parce qu’on ne peut pas le pousser à soutenir quelqu’un pendant que sa conscience ne l’amène pas à le faire. «Je me réserve le droit de poursuite judiciaire contre les initiateurs du slogan soutien au bureau de l’Assemblée nationale».

Cette interview de Samy Adubango met à nu les contrevérités distillées par certains sociétaires nostalgiques de la plate-forme politique de Joseph Kabila qui s’évertuent à se consoler par des apparences d’union alors qu’ils ne sont même pas unis et constituent une bande des hypocrites hétéroclites. 

Aux dernières nouvelles, scooprdc.net apprend que pour avoir afficher publiquement sa témérité, ce député du parti de Pius Muabilu, serait sous menace des anonymes et vivrait dans un endroit sécurisé hors de son domicile. Visiblement le bateau FCC est en train de prendre l’eau, et que le naufrage n’entend plus qu’un dernier rafale de vent en provenance du Mont Ngaliema peut être pour noyer.

  • Bendélé Ekweya té

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