Comme promis à sa base de Goma lors de ses vacances parlementaires précédents, le député national Patrick Munyomo, élu de la ville volcanique a débuté il y a 11 jours dans le cadre de sa fondation, la campagne de récupération d’armes et effets militaires dans la ville de Goma, en vue de garantir la paix et la sécurité dans cette entité administrative.
C’est ce dimanche 29 novembre à Fleuve Congo Hôtel que l’élu de Goma a reçu les chevaliers de la plume et du micro pour un échange qui a tourné autour de l’activité de ramassage d’armes que mène sa fondation dans 3 sites déjà choisis, dont l’un (Don Bosco Ngangi) est déjà opérationnel avec 261 armes AK, 12 pistolets, 121 chargeurs garnis et plus de 200 grenades déjà récupérées. Les autres sites sont Patmos CCLK et CBCO Katoyi.
C’est grâce à peu de moyens financiers émanant de ses émoluments que le député Munyomo a lancé cette campagne. Voilà pourquoi il lance un cri d’alarme envers le chef de l’État et le gouvernement pour soutenir cette initiative qui porte déjà ses fruits. Car en une semaine, sa fondation accompagnée des autorités provinciales de la police, de l’armée et du gouvernement provincial et autres services spécialisés, ont pu récolter le nombre d’équipements militaires ci-haut indiqués.
Il faut faire remarquer que, cette opération se déroule rien que par la sensibilisation de la fondation qui porte son nom et ceux qui remettent ces armes ne sont nullement inquiétés. Aussi, explique t-il aux médias, que la fondation ne s’arrêtera que lorsqu’il n’y aura plus un seul coup de balle à Goma, ou lorsque la population fera savoir aux responsables de la province qu’elle vit désormais en sécurité.
Bien que le défi soit énorme, Patrick Munyomo pense que la volonté de mieux faire l’emportera sur les critiques qui peuvent surgir ça et là. Mais assuré du soutien du chef de l’État Félix Tshisekedi lui réitéré lors des consultations initiées par ce dernier, le député national pense recevoir très bientôt l’accompagnement de la haute hiérarchie pour mener à bien ce combat de désarmement et de destruction d’armes tenues par de mains non autorisées et qui endeuillent chaque jour qui passe la ville de Goma.