Dossier VLISCO & Mme Monique Gieskes : Jean-Claude Roger, son mari, dénonce un hold-up judiciaire !

Jeudi 26 novembre dernier, le Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe a condamné madame Monique Gieskes, à 6 mois de servitude pénale principale et à une amende de 1 million de francs congolais dans un différend de travail qui oppose depuis septembre 2019 cette ancienne Directrice Générale de VLISCO CONGO à son employeur. Le Tribunal a également ordonné à Monique Gieskes de restituer la somme de 54.300 USD et de 67.600 Yards de marque Vlisco et 500 Yards de marque Woodin d’une valeur commerciale de 675.000 USD à la partie civile. Elle doit également payer à la partie civile, l’équivalent en FC de 3.000USD à titre des dommages et intérêts.

Un jugement vite rejeté par la condamnée qui, par l’entremise de ses avocats a interjeté juste après le prononcé, appel au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. Non sans raison, le mari de madame Monique Giaskes, Jean-Claude Roger qui a tenu une conférence de presse deux jours après, soit le samedi 28 novembre pour laver l’image ternie, non seulement de cette congolaise intègre qui a hissé VLISCO au niveau où elle est maintenant, mais aussi de sa famille d’un homme de Dieu, a qualifié ce jugement des juges dames du Tripaix/Gombe de dilatoire et d’un hold-up judiciaire dicté par une conscience corrompue.

Jean-Claude Roger fonde son argumentaire bien justifié par le fait que les juges ont condamné madame son épouse dans le vide alors que le ministère public, organe poursuivant avait déclaré n’avoir pas d’indices ou éléments probants d’accusation de madame Monique Gieskes. «Je ne comprends pas par quelle alchimie madame mon épouse a été condamnée par les juges du Tripaix/Gombe alors que l’organe de la loi qui poursuit a déclaré et avoué qu’il ne détient pas de preuves d’accusation pour inculper mon épouse !», s’est-il étonné avant de préciser que «les juges du Tripaix/Gombe se sont contentées d’un rapport d’audit effectué par des auditeurs circonstanciels de VLISCO et non assermentés conformément aux statuts de la société et qui est méconnu par la justice congolaise, notamment le ministère public, l’organe de la loi.

Le mari de madame Monique Gieskes fait savoir que par ce jugement rendu, la sommation de tous les montants obligés à sa femme correspondent curieusement au montant de son décompte final. Ce qui le pousse à croire que les juges ont été soudoyés par VLISCO animée de mauvaise foi de payer à son épouse son dû bien mérité de douze ans de service rendu qui a boosté le chiffre d’affaires de la société contrairement à d’autres filiales installées en Afrique. «C’est de l’ingratitude et de la mauvaise foi de VLISCO envers son ancienne DG qui lui a rendu de loyaux services», ne s’est pas empêché de déclarer JC Roger qui en appelle, contrairement au Tripaix/Gombe, à l’objectivité du TGI/Gombe pour rendre véritablement justice à madame Monique Gieskes.

Par ses câbles placés à VLISCO, scooprdc.net apprend que deux de juges femmes qui ont condamné madame Monique Gieskes alors que le ministère public qui la poursuivait a avoué ne disposer d’aucun élément de culpabilité, ont été aperçues accompagnés des avocats de la société dans les installations de VLISCO avant le rendu du jugement. Ce qui n’exclut pas une éventuelle corruption de ces juges femmes qui ont condamné leur semblable sur base d’un audit effectué à son absence par les pseudo-auditeurs et non contradictoire. Ce qui est grave, révèle Jean-Claude Roger, le directeur financier a disparu dans la nature et serait en dehors du pays alors que c’est lui qui gérait les finances tandis que le magasinier est décédé. «Pourquoi ma femme doit-elle porté la charge d’un audit effectué au magasin et aux finances alors qu’elle n’était ni directeur financier ni magasinier ?», s’interroge-t-il avant d’interpeller les instances judiciaires à dire correctement le droit en faveur d’une dame à qui, fait-il remarquer, VLISCO a intenté 9 procès dans la même affaire, nos seulement pour éviter de lui payer son décompte final, mais aussi salir par mauvaise foi sa réputation.

  • Bendélé Ekweya té

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