Cité par Congo synthèse, l’ancien conseiller diplomatique de Joseph Kabila a, par ses écrits sur Twitter pensé ironiser sur le meeting aérien intervenu entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les Forces Armées Angolaises (FAA) en ce terme : « maintenant que le ciel ne nous est pas tombé sur la tête et que nos tympans n’ont pas été bousillés par le son d’un supersonique, quoi de mieux que d’aller écouter du jazz à la Halle de la Gombe avec le club des motards. Jeunes et vieux dans Kin by night époustouflant ».
Seulement, l’ironie de Kikaya bin Karubi cache à peine l’effroyable crainte manifestée dans les propos de sociétaires du Front Commun pour le Congo (FCC) tout au long de la semaine dont les médias ont été témoin. Loin d’avoir la posture d’un diplomate soumis au droit de réserve ou en homme d’État, cet ancien ambassadeur de la RDC au Zimbabwe préfère faire « l’atalaku » comme tous les «djaleloïstes» autour de Joseph Kabila, pendant que ce dernier joue à la diplomatie pour juguler la crise qui l’opposant à son successeur Félix Tshisekedi, crise d’ailleurs alimentée par ses lieutenants du genre Kikaya.
Toutefois, l’insolence de Kikaya devra se souvenir de l’année 2009 où Joseph Kabila avait fait entrer en RDC sans l’aval du Parlement deux armées étrangères à l’Est du pays, pour y mener des opérations. La réaction de Vital Kamerhe, à l’époque président de l’Assemblée nationale, lui avait valu l’éviction, non seulement au bureau de l’Assemblée nationale, mais également radié du PPRD. Un internaute a écrit à Bin Karubi de regarder en arrière pour qu’il devienne sage. Devoir de mémoire !
Pour rappel, des avions de chasse congolais et angolais MiG et Sukkhoy ont survolé le ciel kinois le vendredi 20 novembre 2020. Ce meeting aérien des armées de l’air de ces deux pays ont visé, selon le porte-parole des FARDC, à “magnifier l’entente parfaite entre les deux forces aériennes”.