Douanes RDC-Zambie : lancement de l’interface sur les échanges électroniques

Le directeur général de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) s’est, par vidéoconférence avec la VPM du Plan, le ministre d’Etat de la coopération, intégration régionale et francophonie, les ministres des finances et du commerce extérieur, la directrice adjointe de cabinet du chef de l’Etat en charge des infrastructures, ressources minières, hydrocarbures, énergie et TIC, le directeur adjoint de cabinet du chef de l’Etat chargé de l’Ecofin et reconstruction, les gouverneurs du Haut-Katanga, du Lualaba et du Tanganyika, les directeurs généraux de l’OCC, de l’OGEFREM et de la DGM et plusieurs conseillers des ministères, adressé, jeudi 12 novembre 2020, à l’occasion du lancement de l’interface sur les échanges électroniques des données entre les administrations des douanes de la RDC à travers la DGDA et de la Zambie par l’entremise de la Zambia Revenue Authority (ZRA).

D’entrée de jeu, Jean-Baptiste Nkongolo a donné des statistiques des importations et des exportations entre les deux pays pour l’année 2019 qui s’évaluent respectivement à 1.216.127,75 tonnes d’importations, soit une valeur monétaire de 464.131.477USD et 425.023,85 tonnes d’exportations pour une valeur approximative de 789.835.233USD, tout en expliquant que les deux pays sont signataires depuis le 06 mai 2006 d’un accord d’assistance mutuelle administrative.

«L’avantage des échanges par la voie électronique permettra à nos administrations de disposer, en temps réel, de plusieurs éléments d’information sur les importations et les exportations des marchandises», a fait savoir JB Nkongolo Kabila avant de démontrer les avantages que sa DGDA va tirer de ce projet. C’est notamment l’amenuisement de la fraude et la contrebande dues principalement au phénomène bilanga ; la disposition en temps réel des informations sur les cargaisons importées à destination de la RDC et/ou exportées à destination de la Zambie ; le renforcement de la lutte contre la rupture de charge ; la possibilité d’être en mesure d’effectuer un contrôle à posteriori des marchandises ; la facilité de la mise en œuvre d’une politique de gestion de risques et la production des statistiques douanières fiables.   

Pour JB Nkongolo qui a lancé officiellement l’interface d’échange entre la Zambie et la RDC, la DGDA est déterminée d’œuvrer dans le sens du renforcement des échanges des données avec toutes les administrations douanières des pays frontaliers.

  • Bendélé Ekweya té

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