Depuis que le président de la République, Félix Tshisekedi, a annoncé la création d’une Union sacrée pour la nation, l’intention lui est prêtée de vouloir se constituer une majorité au niveau de l’Assemblée nationale. Cette tentative, selon le FCC n’a pas d’issue car politiquement et juridiquement impossible. Voilà pourquoi, soutient-on toujours au FCC, que la démarche entreprise par le député national Lamuka Albert Fabrice Puela pour obtenir la démission du bureau Mabunda au motif qu’il a violé le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en n’ayant pas présenté à la plénière le rapport financier de sa gestion, serait l’œuvre de l’UDPS.
Sans se voiler la face, dans un communiqué signé par le coordonnateur des groupes parlementaires du FCC, Didi Manara fustige qu’un groupe d’inciviques s’évertue à « corrompre certains de ses collègues députés aux fins de les inciter à signer une pétition en vue de la déchéance de l’Honorable Présidente Jeanine Mabunda pour des raisons politiciennes ».
D’après lui, le président de l’UDPS, Jean-Marc Kabund serait le cerveau de cette opération qui se déroulerait en son bureau privé dans le quartier GB où les députés se verraient approchés pour cette sale besogne. «Le camp présidentiel se lancerait dans une opération de harcèlement contre le Bureau de l’Assemblée nationale dirigé par Jeanine Mabunda dont la tête serait mise à prix pour une motion de défiance à 7.000 USD», selon un autre communiqué signé par les chefs des groupes parlementaires du FCC.
Le FCC dit disposer de « témoignages et preuves concordants qu’il mettra à la disposition de l’opinion nationale et internationale le moment venu ».