Jeudi 05 novembre dernier, le président de la République, Félix Tshisekedi, a, dans le cadre de ses consultations initiées avec les différentes forces vives de la Nation, invité aussi quelques journalistes chroniqueurs politiques. Il s’agit de Joël Cadet Ndanga de Impact News, Peter Tiani du magazine télévisé Vrai journal, Christian Bosembe de Congo Buzz TV, Dieunit Kanyinda de Congo Market TV, Pie Gérard Elenga de la RTNC 2, Pascal Wondje de CMC TV et Innocent Olenga de Scooprdc.net. Dans son mot introductif, le chef de l’Etat leur a circonscrit le leitmotiv de sa démarche à travers les consultations et n’a pas caché les entraves, mieux les crocs-en-jambes lui fait par ses partenaires du Front Commun pour le Congo (FCC) pour l’empêcher à accomplir sa vision.
C’est un Tshisekedi blessé dans son for intérieur, trahi par sa bonne foi et sa sincérité de la part de ses partenaires du FCC que ces journalistes ont vu s’exprimer. Mais c’est aussi un Tshisekedi qui a reconnu et loué les mérites de certains sociétaires du FCC : «Tout le monde au FCC n’est pas de mauvaise foi, il y a des gens bien qui veulent que le pays se développe et soutiennent ma vision. Donc, il ne faut pas les mettre tous dans un même panier que les autres», a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : «Lorsque j’avais déclaré que je ne vais pas fouiner dans le passé pour laisser seule la justice agir, j’ai été traité de tous les noms. Mais c’était pour moi un engagement de réconciliation politique dépourvu de tout esprit revanchard d’autant plus que nous étions obligés de travailler ensemble avec ceux qui étaient hier nos adversaires, je dirais même nos ennemis. Nous ne devons pas donner l’impression que chaque régime qui arrive doit régler des comptes au régime précédent. Mais hélas, certains partenaires du FCC ne le comprennent pas, font tout pour bloquer mes actions alors que nous sommes en coalition».
En effet, lassé par cette attitude du FCC, Félix Tshisekedi avait, dans son message à la nation le 23 octobre dernier, martelé qu’il ne laissera aucun engagement politique de quelque nature que ce soit primer sur ses prorogatives constitutionnelles et sur l’intérêt supérieur du peuple congolais. Voilà pourquoi, considérant que le salut du peuple est la loi suprême, il a initié les consultations depuis le 2 novembre dernier, lesquelles sont boudées par les caciques du FCC qui ne jurent que par l’accord de gouvernance signé entre leur plateforme et le CACH.