A la réception du Cardinal Laurent Monsengwo par le président Félix Tshisekedi dans le cadre de ses consultations débutées ce lundi 2 novembre, quelques membres de son cabinet et non les moindres l’ont fait subir un affront inacceptable dans une vidéo qui fait le tour du monde et le buzz des réseaux sociaux. Pour quiconque a vu cette vidéo, c’est l’irrévérence la plus totale de ces cadres venus de la diaspora envers le chef de l’Etat.
En effet, dans cette vidéo sortie des entrailles de la Présidence de la République, l’on voit le directeur de cabinet Eberande Kolongele assis et à ses côtés le conseiller spécial Jean-Claude Kabongo, l’ambassadeur itinérant Nicolas Kazadi et le dircaba au CNS Théthé Kabwa en train de tailler bavette avant l’entrée du chef de l’État dans sa salle d’audience alors que même Monseigneur Monsengwo était déjà là. L’un, jambes croisées comme dans son salon, d’autres en position de repos au point qu’ils ont ignoré l’entrée du président de la république qui est passé pourtant devant eux à moins d’un mètre, ils l’ont regardé passer sans se lever, jusqu’à ce qu’un protocole leur fasse signe, alors qu’ils ont vu le dircab se lever à la vue du président de la république. Le chef de l’État est arrivé jusqu’à sa chaise debout en train de les regarder continuer à se parler entre eux, comme si sa présence ne leur disait rien.
Une habitude irrévérencieuse comme pour dire «le président de la République est notre ami, fils d’Étienne Tshisekedi et de Maman Marthe qui nous avions côtoyé», mais oubliant là qu’ils n’étaient plus en face de cet «ami» d’enfance, mais devant une personnalité investie président de la République après les élections de 2018.
Heureusement que cette énième humiliation subie par Félix Tshisekedi n’est pas laissée impunie. Au moment où scooprdc.net bouclait cet article, il a appris de source sûre de la Présidence de la République que les trois indélicats Nicolas Kazadi, Théthé Kabwa et JC Kabongo ont été suspendus et vite remplacés par Peter Kazadi, Guy Mwadiamvita et Guylain Nyembo. Les indélicats sont au Conseil National de Sécurité (CNS), en train d’être auditionnés.
Reste maintenant à savoir qui a fuité la vidéo ! Là, il suffit de voir quel est ce cameraman qui était dans cet angle de prise de vue. Fatshi doit, estiment beaucoup, continuer le coup de balais.