RDC : un vendredi 23 octobre 2020 en suspens !

Un communiqué de la présidence de la République signé par le Directeur de cabinet a.i, Eberande Kolongole, mercredi 21 octobre dans la soirée, annonce à la population congolaise une adresse du chef de l’État Félix Tshisekedi ce vendredi 23 octobre, annulant ipso facto, le conseil des ministres prévu ce jour.

En effet, ce communiqué intervient après la prestation de serment par les nouveaux juges de la Cour constitutionnelle nommés par le président de la république Félix Tshisekedi. Et pour ceux qui suivent et connaissent tant soit peu la politique de la RDC, c’est un véritable suspens étant donné qu’il y a une rébellion bien déclenchée par le trio Mabunda – Thambwe Mwamba – Ilunga Ilunkamba contre l’institution Président de la République.

Beaucoup d’hypothèses se bousculent dans les esprits de congolais supérieurs comme moyens : que va dire exactement Fatshi ce vendredi 23 à la Nation ? Va-t-il dissoudre l’Assemblée nationale ? Va-t-il exiger la démission du gouvernement Ilunkamba ? Voilà les deux questions majeures qui bouillonnent dans les cerveaux de ses compatriotes.

Sans entrer dans les secrets de Dieu, les sources de scooprdc.net à la Cité de l’Union Africaine laissent entendre que l’hypothèse de la dissolution de l’Assemblée nationale exige la réunion de beaucoup de moyens financiers, mais le président de la république pourra exiger la démission du premier ministre et de son gouvernement constitué des ministres indélicats. Dans ce cas, il va nommer un informateur chargé de dégager une nouvelle majorité parlementaire d’où émanera le nouveau premier ministre.

Et ce qui est vrai avec la configuration politique actuelle, il est maintenant clair que l’AFDC-A de Modeste Bahati, l’AMK et autres regroupements politiques de l’Ensemble pour la République alignées derrière Moïse Katumbi et le MLC et alliés de Jean-Pierre sont en bon terme avec le CACH. A cela ajouter Pius Muabilu et ses députés qui ne sont plus en odeur de sainteté avec le FCC. D’où la majorité FCCienne dégagée au début du mandat de Fatshi ne sera plus la même. Et cela aura comme conséquence, non seulement la nomination d’un premier ministre autre que celui proposé par Joseph Kabila, mais aussi l’ardeur de l’Assemblée nationale à bloquer les actions du président de la République diminuera sensiblement. Mais attendons voir ce que ce vendredi nous réserve !

  • Bendélé Ekweya té

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