Les langues commencent à se délier à l’Assemblée nationale et surtout parmi le personnel administratif qui révèle le sabotage orchestré par les deux présidents du Parlement pour empêcher le déroulement de la prestation de serment de nouveaux juges de la Cour constitutionnelle.
En effet, selon ces révélations, Jeanine Mabunda et Alexis Thambwe Mwamba avaient intimé l’ordre, non seulement au service de maintenance et d’appoint du Palais du peuple de fermer toutes les issues, après avoir coupé la fourniture du courant électrique, d’eau et de la climatisation, mais aussi de renvoyer tous les personnels à la maison. Et c’est un certain Emmanuel, proche de Mabunda, qui aurait emporté toutes les clés des portes nécessaires du Palais du peuple côté Assemblée nationale pour ainsi humilier le chef de l’État.
D’après la source du média en ligne, le personnel du parlement était déjà partagé quant à cette décision, au point que deux camps s’étaient formés, l’un pour la rébellion et l’autre pour la loyauté. Enfin de compte, c’est un service de sécurité qui, une fois informé, aurait ramené les doublons des clés pour ouvrir les portes du Palais du peuple. Elle a rétabli l’électricité et l’eau au grand désarroi des déstabilisateurs qui s’attendaient que les portes soient cassées pour crier à la violation du siège du Parlement. Flop !
Ce sabotage raté de Mabunda et Thambwe rappelle les propos de Fatshi dans une interview accordée aux journalistes congolais de la diaspora à Bruxelles lors de son dernier séjour européen : «D’ici 2023, la voie que j’ai tracée, montrera à la population que c’était la bonne voie. Ceux qui se livrent au jeu stupide d’entraver mon action ne font que scier la branche sur laquelle ils sont assis. Nous irons au purgatoire pendant que, eux, iront en enfer».