Crise institutionnelle à la Tshopo : La lucha déterminée d’en découdre avec le bureau de l’Assemblée Provinciale

Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha/Tshopo), a annoncé, mercredi 21 octobre 2020, au cours d’un point de presse tenue en la place de martyrs, une série d’actions citoyennes dans le seul but d’exiger la démission de l’actuel bureau de l’Assemblée provinciale de la Tshopo. C’est suite à la crise institutionnelle persistante entre l’exécutif provincial et l’Assemblée provinciale de la tshopo .

En effet, ce mouvement citoyen a déclaré : tant que l’actuel bureau de l’Assemblée provinciale sera toujours en place, les efforts de élus provinciaux ne réussiront pas dans leurs missions pour lesquelles ils ont été élus.

«Tous les efforts que vous fournirez dans l’exercice de votre mandat , seront voués à l’échec avec la présence de ce bureau . Et pourtant parmi vous, il y a des hommes doués et capables de diriger mieux la première institution de la province», a déclaré la Lucha.

A cette occasion, la Lucha a appelé les boyomaises et boyomais à se mobiliser en vue de participer à toutes les manifestations qu’elle compte organiser dans le cadre de cette campagne.

Rappelons que c’est depuis plus de deux mois déjà que la province de la Tshopo est secouée par une crise institutionnelle qui oppose le gouvernement provincial à l’Assemblée provinciale, suite à la motion de censure initiée par le député provincial Paul Londongolia contre le gouvernement provincial dont la publication des résultats du vote de cette motion par le président de l’organe délibérant avait connu des contestations.

Face à la position de jeunes de la Lucha, certains analystes lucides soupçonnent qu’ils soient instrumentalisés par le chef de l’Exécutif provincial en contre partie des billets verts. Non sans raison, l’expérience a démontré dans plusieurs villes de la RDC que les mouvements citoyens usent du chantage pour soutirer de l’argent au plus offrant dans un différend. Sinon, appartient-il à la Lucha d’entrer en guerre avec le bureau de l’Assemblée Provinciale, alors que la plénière est souveraine? Comprenne qui pourra.

  • Bendélé Ekweya té

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