C’est dans une conférence-débat animée dimanche 11 octobre dernier à Buta que la Dynamique pour la promotion des Femmes et filles en Milieu Rural (DYFEMIR) a lancé le message mobilisant l’opinion au respect des droits des filles. C’était à l’occasion de la journée internationale de la fille célébrée le 11 octobre de chaque année.
Une cinquantaine des personnes ont pris part à cet échange notamment les jeunes filles étudiantes, les autorités éducationnelles, sanitaires, judiciaires et de la police des mineurs ainsi que de la mairie et du ministère provincial du genre.
Pour la DYFEMIR, les autorités compétentes et les parties prenantes doivent se mobiliser pour défendre les droits des filles et dire non à la discrimination à l’éducation des filles et lutter contre les violences basés sur le genre.
Selon Espérance Kwaza, coordinatrice de la DYFEMIR, pour espérer à un avenir meilleur et un monde transformé, il faut lutter contre les mariages forcés, la déscolarisation, les grossesses précoces, les inégalités de droits et autres discriminations dont sont victimes les filles. Cette situation forme une barrière à l’épanouissement et l’émergence des filles.
Elle ajoute que l’encadrement des filles dès l’adolescence est plus important pour le développement de sa communauté et du pays en général car, estime la DYFEMIR, la jeune fille possède un potentiel pour la transformation des conditions de vie de la communauté. Et ce, dans plusieurs domaines de la vie notamment l’entrepreneuriat, le social et la politique.
Cet accompagnement permettra à la fille d’accéder à son autonomisation afin de briser le cycle intergénérationnel de la pauvreté.
La journée internationale de la fille a été célébrée cette année 2020 sous le thème : «Ma voix, l’égalité pour notre avenir !». L’occasion pour la DYFEMIR de lancer une campagne pour l’éducation des filles dans le Bas-Uelé et aussi contribuer à la dénonciation de toutes formes de discriminations et violences faites à l’égard de la jeune fille.