La taxe créée pour l’identification des téléphones par le ministre de PTNITC est loin d’être acceptée par les Congolais de tout bord. Après les députés nationaux Claudel-André Lubaya et Guy Mafuta, c’est le tour des mouvements citoyens d’entrer en danse pour protester ladite taxe qualifiée par tout le monde d’arnaque.
En effet, dans une correspondance adressée le 8 octobre dernier au gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, parvenue à scooprdc.net, le Collectif des mouvements citoyens lui tient informé de son organisation d’une manifestation pacifique en date du 19 octobre prochain pour, dit-il, exiger l’annulation du décret n° 020/005 du 09 mars 2020 modifiant et complétant le décret n°012/15 du 20 février 2012 portant fixation des modalités de calcul et les taux des revenus de prestations de l’ARPTC.
«Ce décret introduit une redevance annuelle pour la certification des terminaux (appareils mobiles) qui s’élève de 2USD à 7USD à charge de consommateurs (peuple congolais)», écrit le Collectif des mouvements à Gentiny Ngobila en fustigeant le caractère imposable de cette taxe, qui, mentionne-t-il, incite indirectement à la révolution populaire. Pour le Collectif des mouvements citoyens, cette taxe n’a jamais fait l’objet de consultation ni avec les opérateurs de Téllécom, ni avec les leaders d’opinions, ni avec les représentants du peuple (députés nationaux), moins encore avec les associations des consommateurs.
Dans une série d’articles publiés depuis l’annonce de cette taxe d’identification des téléphones par scooprdc.net, le média en ligne a démontré sur toute la ligne que les raisons avancées par Augustin Kibassa (protection des citoyens contre le vol, préservation de leur santé, lutte contre la contrefaçon), étaient totalement fallacieuses. Le ministre qui lorgnerait sur plus de 160 millions USD dans la perception de sa taxe, n’a qu’à trouver d’autres astuces pour se faire l’argent.
