Usant de son droit de réplique sur l’article paru chez scooprdc.net le 30 septembre dernier, où la famille de Madame Dourra Mohamed Abdallah par leur conseil, avait mis en cause le cabinet Thambwe Mwamba d’avoir orchestré la vente de la propriété de sa cliente, ce cabinet a réagi. En peu de mots, l’on comprend que la propriété immobilière dont se prévaut madame Dourra Mohamed Abdallah, n’était pas sa propriété personnelle. Ci-dessous, la mise au point du cabinet Thambwe à ce sujet :
« Ce droit de réplique fait suite à votre article nous mettant en cause dans la vente de la parcelle soi-disant propriété de Madame Dourra Mohamed Abdallah.
La propriété immobilière n’était pas un bien personnel à Madame Dourra, elle était une copropriété entre Roger Moerenhout, Dourra Mohamed Abdallah, Eliane Moerenhout, et Christophe Moerenhout, tous associés dans la société NEW BUROMECA SPRL. Ladite propriété immobilière avait fait l’objet d’une saisie immobilière régulière dans la perspective du recouvrement de la créance de 453.124,64 Euros que réclamait Monsieur Jean Luc Moerenhout à la société NEW BUROMECA SPRL. C’est en qualité de conseil que l’étude était consultée par monsieur Jean-Luc Moerenhout en 2012.
Les procédures ont été lancées devant les juridictions compétentes et chacune des parties a eu à présenter ses moyens de défense. Et tous les éléments y relatifs peuvent être consultés au greffe du Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe, à la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe et à la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage à Abidjan (CCJA). Les décisions rendues par l’ensemble de ces juridictions y compris l’arrêt de la CCJA ont reconnu les droits de notre client à recouvrer sa créance. L’issue a conduit à la vente de cette copropriété lors de l’audience d’adjudication devant le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. La vente a été faite par voie de vente publique sous la supervision de la justice et les droits dus au tribunal ont été payés. En aucun moment, et en aucune manière, l’on peut aujourd’hui vouloir imputer des faits à notre Etude.
Par ce fait, nous nous réservons tous droits à engager des poursuites contre quiconque viendrait encore à porter des accusations mensongères à l’égard de notre Etude ».