Censure de la chanson «maman Yemo» : Le Karmapa injustement sanctionné !

Non seulement que l’artiste-musicien Le Karmapa s’est retrouvé dans une bataille judiciaire livrée avec l’hôpital général provincial de référence de Kinshasa à cause de sa chanson intitulé «maman Yemo», mais aussi il a vu cette chanson être censurée, donc interdite de diffusion. Or, elle était une bonne interpellation et du corps soignant et de l’Etat responsable de cette institution médicale. Et du coup se confirme l’adage qui dit : «qui se sent morveux se mouche» ou encore «la vérité blesse». 

En effet, dans la chanson incriminée par le comité de gestion de l’hôpital général de Kinshasa, on reprocherait à Le Karmapa d’avoir diffamé cette institution de santé. Pourtant, tout congolais vivant à Kinshasa et certains expatriés qui ont choisi la RDC comme seconde patrie, savent que ce musicien n’a chanté que la vérité, il a peint la triste réalité que vivent les malades dans cette formation médicale qui portait le nom de la maman de l’ancien président Mobutu alors que dans le temps elle faisait la fierté du Zaïre. Y a-t-il un kinois qui ignore les vérités dites dans ce morceau ? Aucun, vraiment aucun !

La plainte contre Le Karmapa n’est qu’une hypocrisie qui couvre en réalité la honte de toute une nation. Si les plaignants estiment que la chanson « maman yemo » est un pamphlet contre l’hôpital général de Kinshasa, ce qu’ils se sont reconnus sans effort qu’il s’agit d’eux, car c’est leur façon de faire! Sinon, pourquoi en feraient-ils un problème au point de porter l’affaire en justice ? Or, dans cette chanson, le musicien cite quasiment tous les hôpitaux publics de Kinshasa en les sensibilisant pour la prise en charge consciencieuse des malades, et l’entretien de l’outil de travail.

Combien de patients ne sont-ils pas déviés de ces hôpitaux vers des cabinets privés des médecins qui y travaillent ? Combien de fois les matériels ne sont-ils pas sabotés au profit de ceux de cabinets privés où les pourcentages sont partagés entre ces centres privés et le médecin demandeur de l’examen ? Ces hôpitaux sont-ils propres au point de concurrencer certains hôpitaux privés ? Autant de question que tout kinois pourra répondre finalement, car Le Karmapa n’a fait que dire tout haut, ce que tout kinois sait et vit dans les hôpitaux publics.

Vouloir inquiéter ce musicien, c’est refuser la correction et vouloir persévérer dans le mal, ce qui est diabolique.

  • Bendélé Ekweya té

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