Mercredi 30 septembre 2020 a été choisi par la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) pour sa rentrée, annonçant l’exercice 2020-2021. Et à cette occasion, Albert Yuma, président de cette organisation patronale a lâché une phrase dans son allocation affirmant que « la FEC est apolitique, elle n’a pas de camp ».
Si le mensonge pouvait tuer, Yuma serait foudroyé sur le champ, car faudrait-il être martien ou de quelle planète pour croire à une telle déclaration sortant de la bouche d’un Albert Yuma dont aucun congolais n’ignore ses accointances avec le Front Commun pour le Congo (FCC) ou mieux avec la famille Kabila !
De toute évidence, la FEC est composée de plusieurs membres qui pourraient être honnêtement apolitique. Mais son président qu’est Yuma devrait se gêner de parler ainsi de cette association qui ne représenterait aujourd’hui que mafia, contrebande et anti-valeur, au détriment de l’État congolais.
Certains affiliés et agents de cette fédération n’hésitent pas de rappeler la mémoire de Jeannot Bemba Saolona, ancien président et co-géniteur de cette puissante organisation.
« Vous savez, à l’époque de Jeannot Bemba, un chef d’entreprise ne pouvait flirter ainsi avec la politique. Être président de cette fédération alors qu’on gère une entreprise publique en même temps que ces entreprises privées, est un conflit d’intérêt que seul un expatrié peut supporter. Savez-vous que Scibe-Zaïre de Jeannot Bemba était le deuxième employeur dans ce pays après l’État avec sa fonction publique ? », regrette un agent de FEC qui de bonne guerre, a requis l’anonymat.
Certains observateurs qui n’ont pas voulu être virulents vis-à-vis de Yuma, estiment que ce dernier n’aurait récité qu’un verset du statut de la FEC, mais en réalité tout est déjà pourri là dedans depuis son avènement. Pour preuve, il a toujours été représenté lors dans différentes cérémonies par Kimona Bononge, car trop pris par la Gécamines où il gagne de millions, disent-ils.