S’adressant un certain 22 mai 2019 à toutes les unités de la police au stade tata Raphaël, le commissaire divisionnaire principal Dieudonné Amuli avait octroyé 15 comme cote à la Police de Circulation Routière (PCR). Devant ces officiers en parade, le N° 1 de la PNC avait jadis dit que les PCR ne méritaient même pas d’être repêchés s’ils étaient à l’école. Pour cause, le désordre créé par ces hommes sur la chaussée, à la base de beaucoup d’embouteillages en plus du comportement incivique des officiels tant civils que militaires.
Pour le Général Amuli, les agents de PCR sont la première cause des embouteillages avec leur comportement qu’il qualifie d’indigne (mendicité, brutalité, salutation flatteuse) fait le déshonneur de la police. Et abordant la deuxième cause, ‘’Pangolin’’ (NDLR : sobriquet dans l’armée du général Amuli) n’était pas allé sur le dos de la cuillère. Outre les usagers de la route, il a particulièrement indexé les autorités tant civiles que militaires. Il les accuse de soumettre le pays à l’opprobre, car elles ne s’arrêtent jamais au feu rouge, ni ne respectent les voies de circulation. Voilà le sens de son appel auprès du vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, pour amener les autorités au respect du code de la route.
Les reproches du chef de la Police d’il y a une année passée sont encore d’actualité ce jour car la situation des embouteillages que l’on observe ce dernier temps à Kinshasa devient insupportable. Ajouté à cela le non-respect par les autorités politiques, militaires et policières du Code de la route ainsi que le comportement anarchiste des conducteurs des taxis-motos, renforçant ces embouteillages et alimentant les critiques sur les agissements insupportables des hommes en uniforme, membres des escortes desdites autorités.
D’aucuns se demandent si les différents prescrits du Code de la route, autorisent ces différentes personnalités à brûler les feux rouges, à emprunter les sens contraires dévoués de circulation ou pire à trouer les pneus d’autres usagers de la route, au simple motif, soit que ceux-ci ont obstrué le passage du véhicule d’un Général des FARDC ou de la Garde Républicaine, soit bloqué ou fait ralentir l’escorte d’un ministre ou du gouverneur de la ville. Alors que normalement, l’exemple doit venir d’en haut car l’obligation de respecter le Code de la Route ne peut pas être discriminatoire.
Vendredi 25 septembre à la hauteur du quartier De bonhomme, juste à la palissade construite pour les travaux de saute-mouton, une escorte d’une jeep 4×4 de marque Toyota Fortuner aux couleurs des FARDC, escortée par deux Pick-up Toyota, qualifiée généralement des Bana Moura, en partance vers l’aéroport de Ndjili, ayant emprunté le sens contraire et à son bord un Haut galonné, a provoqué la huée de tous les passants, quand les éléments de ladite escorte sont descendus trouer trois pneus d’un mini-bus de marque Mercedes, dans sa voie régulière, tout simplement parce que ce chauffeur-là devrait absolument, libérer la chaussée pour laisser passer le Général. Et ce,au mépris du Code de la route.
A croire donc ce qui se passe dans cette ville de Kinshasa, le Code de la route s’applique uniquement qu’aux faibles et non à ceux qui ont reçu de la population les pouvoirs d’agir pour la collectivité nationales.