FPI : les agents dénoncent un «clan» trouble-fête !

Par Georges Ilunga.

Au Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), trois tendances se dessinent : les mbengelistes, les kitebistes et les non-alignés. Ces derniers n’appartient ni à l’un ni à l’autre des camps, ils ont pour clan que le FPI, leur gagne-pain. Donc, ils sont «agent» tout court. Voilà pourquoi ils en ont marre de la guerre de tranchée que livre les mbengelistes contre le comité de gestion qu’ils jugent déstabilisatrice pour l’entreprise.

En effet, une énième campagne de désinformation, d’intoxication et mensonge est en cours depuis le week-end pour tenter une fois de plus de déstabiliser le Directeur Général du FPI  patrice Kitebi en rapport avec les projets à réaliser dans l’espace Grand-Kasaï dans le cadre du  Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités. L’acteur affiché de cette campagne, Alexis Makashi, responsable d’un syndicat de mallette non représenté au FPI qui ne cesse de se livrer à des diffamations et médisances cultivées par une haine viscérale à la suite du licenciement de son jeune frère Makashi Kwete par l’actuelle Direction du FPI pour faux diplôme.

Profitant de ses entrées au Ministère du travail et prévoyance sociale à la suite de sa qualité de syndicaliste, ce courtisan avait réussi à induire en erreur tour à tour les ministres d’Etat honoraire Lambert Nemas Matuku et Néné Nkulu laquelle, heureusement à la suite des éléments du dossier mis à sa disposition, a, part sa lettre du 18 mai 2020, recadré les agents et cadres du FPI dont les grades avaient été rabattus et ceux licenciés en 2018 qu’étant donné que la tentative de conciliation faite devant l’inspecteur du travail s’était soldée par un échec et que le PV de non conciliation avait été établi. Et qu’à leurs initiatives, ils avaient saisi le juge du travail sous le RT02761. Mme le ministre d’Etat n’avait pas des choix que de les exhorter d’attendre la décision judiciaire qui serait rendu.

A ce jour, par sa décision du 09 Juin 2020, le tribunal de travail de Kinshasa/Gombe siégeant en matière de travail au premier degré a rendu un jugement déboutant l’action des agents des cadres repris ci-haut. Dès lors, l’opinion doit comprendre que demander au FPI de marcher sur les décisions de justice est inconcevable. C’est pourquoi, ces privilégiés d’une même famille biologique quittent le terrain judiciaire et administratif pour surfer à tort sur la fibre tribo-ethnino-clanique.

Qui est tribaliste ou clanique entre Mbengele et Kitebi ?

Les neutralistes fournissent une liste de plus de 60 agents mbengelistes engagés par le passé sur une base clientéliste et tribale englobant frères, sœurs, cousins; cousines, les enfants du quartier, neveux, fils, beau-fils jusqu’au point d’en compter plus de 100 au seul siège du FPI qui, actuellement s’illustrent en troubles-fête.

Dans cette liste non exhaustive ainsi que les liens familiaux et numéros matricules que scooprdc.net s’interdit de publier, il y a ni plus ni moins tribalisme, clientélisme, népotisme, favoritisme, clanisme, ‘’ethnicisme’’, ‘’beaufrérisme’’ et ‘’copinisme’’.

D’où la question des neutralistes qui ne s’en tiennent qu’à l’essor de leur entreprise de savoir si seuls les membres d’une même famille ont droit à être engagés notamment avec des faux diplômes dans une entreprise publique, et bénéficier des promotions et avantages, ne pas être mutés, sanctionnés ou réprimandés, ou devrait-on arrêter de les traiter comme des roitelets mais plutôt comme des agents ressortissants des 145 territoires de la RDC ? Dossier à suivre.

  • Bendélé Ekweya té

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