Gestion de MECRECO : les vrais membres du comité de suivi accusent Jean Lando d’être manipulé

Par Ginno Lungabu.

Dans un article publié par scooprdc.net le 14 septembre dernier, Jean Lando Lurhakumbirwa, président du Comité de suivi des membres de la MECREKIN, déclarait se rallier au Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC) et rejetait l’ancien ou le directeur réhabilité de la MECRECO, Déo Katulanya, dont il refusait le retour aux affaires.

Sans entrer dans la polémique, les membres de ce comité de suivi qui se sont confiés à Scooprdc.net, se réjouissent du fait que Jean Lando reconnaisse lui-même dans le troisième paragraphe de son communiqué que la Banque Centrale du Congo qui s’était accordé 45 jours pour redresser la MECRECO est à sa quatrième année. Donc, un échec patent ! Aussi, reprochent-ils à Jean Lando, non seulement un laxisme depuis sa nomination en 2017 avec un bilan négatif, mais aussi d’être manipulé par le Gouverneur de la BCC.

Parlant du redressement de cette microfinance, les membres du comité de suivi affirment que la BCC a montré son incapacité parce que la MECRECO n’avait pas besoin de 3 millions USD pour reprendre correctement ses activités d’autant plus qu’elle n’avait pas ou n’a pas de problème dans son ensemble, mais seulement à Kinshasa. D’autres MECRE fonctionnent à Bunia et Goma par exemple. Alors, comment jusqu’à ce jour, la BCC qui a déjà injecté plus de 2 millions USD dans MECRECO ne la redresse pas ? Question qui devrait attirer l’attention des inspecteurs des finances, estiment-ils.

Quant à l’ancien directeur gérant de la MECRECO traduit en justice par la BCC et finalement acquitté, déclarent ses proches, il n’acceptera jamais de son vivant voir cette structure qu’il a créée mourir, même s’il ne revenait pas aux commandes. «Déo Katulanya se dit resté ouvert à toute solution mais pas fantaisiste tendant à redresser la MECRECO», confient-ils au média en ligne.

En effet, selon les membres du comité de suivi, avec le patrimoine immobilier dont dispose l’institution de microfinance, la solution est la même que Déo Katulanya avait proposée mais qui  était ou est mal appliquée par la BCC qui garde tous les titres parcellaires des immeubles de la MECRECO estimés à plus de 8 millions USD, pourtant bancables pour favoriser le redressement de celle-ci.

Pour sa part, acquitté, Déo Katulanya demande aux responsables de la BCC d’apprendre à respecter les décisions de la justice devant laquelle eux-mêmes l’avaient amené.   

  • Bendélé Ekweya té

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