Par Owandi.
Comme annoncé et promis à Scooprdc.net, dimanche 20 septembre, d’ailleurs jour de son anniversaire, le sénateur José Makila s’est fait accompagner ce lundi 21 septembre de son avocat, pour déposer plainte au Parquet près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe contre l’Observatoire de la Dette Publique (ODEP) et le correspondant de Radio France Internationale (RFI) à Kinshasa.
Au sortir du Palais de Justice, l’ancien Vice-premier ministre, Ministre des Transports et Voies de communications sous le gouvernement Tshibala, accusé par l’ODEP d’avoir ordonné aux dirigeants de la Société Transport au Congo (TRANSCO) de contracter un prêt de 910 mille USD auprès de la Raw bank, qu’il a par la suite utilisé, selon l’ODEP, pour la campagne électorale du FCC, a laissé son avocat s’adresser à la presse.
Selon Me Willy Ngashingashi, en déposant cette plainte, son client très lésé par les allégations de l’ODEP et le manquement, d’après lui, du journaliste, voudrait tout simplement que le justice soit dite.
«Vous savez, la Bible déclare pour ceux qui sont chrétiens que la réputation est préférable à de grandes richesses. Le parcours d’excellence de quelqu’un ne peut pas être détruit dans une fraction de minutes. Monsieur le sénateur est un acteur politique majeur. Il est président d’un parti politique, président d’un regroupement politique. Il est marié, père et grand-père. Vous ne pouvez pas porter des allégations gravissimes et croire qu’un simple droit de réponse suffit. C’est un manque de respect à sa personne ainsi qu’à ses nombreux électeurs. Laissons la justice faire son travail», a déclaré Me Willy Ngashingashi.
Mais contrairement à son annonce de dimanche, José Makila n’a pas orienté sa plainte contre RFI mais plutôt individuellement contre son correspondant, le confrère Pascal Mulengua à qui il reproche d’avoir ‘’menti’’ l’opinion en confirmant dans son reportage l’avoir contacté et que lui se serait réservé à tout commentaire sur ce dossier d’accusation. Me Willy Ngashingashi martèle que son client n’a jamais été contacté par le journaliste au sujet de ce dossier.
Interrogé par scooprdc.net, le journaliste mis en cause, à tort ou raison, c’est selon que chacun tire le drap de son côté, a déclaré qu’au stade actuel où se trouve déjà ce dossier, c’est sa rédaction qui est habilitée à parler.