Ministère de Transports et Voies de Communications : Didier Mazenga au centre d’un conflit d’intérêt indigne !

Par Nzakomba.

Après les feuilletons OEBK, OGEFREM, AAC où le ministre de Transports et Voies de Communications, Didier Mazenga, s’est distingué dans les nominations fantaisistes, c’est au tour de la société de Transport du Congo (Tansco). Scooprdc.net apprend ce vendredi 18 septembre que ce ministre, avocat de son état et possédant un cabinet qui porte son nom, s’est permis d’imposer au comité de gestion de cette société de transport public le conseil de son cabinet à 2.000USD le mois. Un conflit d’intérêt grave qui nécessite qu’on y jette un coup d’œil.

A en croire la lettre référencée N/Réf : 059/CAB/MMD/ASK//08/020 du 14 août 2020 émise par le cabinet Me Mazenga Mukanzu Didier et signée par son superviseur Me Achille Seda Kukula, le média en ligne découvre une transmission de frais d’honoraires reprenant les arriérés des mois de février à Juillet 2020, faisant un total de 12.000 $US. Et pourtant, Didier Mazenga en tant que ministre de tutelle est la personne la mieux informée sur la situation précaire de Transco. Comme avocat de profession, il sait avec pertinence que son cabinet ne peut offrir ses services à Transco à cause du conflit d’intérêt qui en découlerait. Le faire ainsi, c’est défier l’état de droit et toute sorte d’éthique et de morale possible. Non monsieur le ministre !

Pas plus tard que ce vendredi dans la matinée, les agents de Transco ont battu le pavé pour se rendre à la Cité de l’UA pour réclamer 6 mois de salaire et autres avantages qui n’arrivent plus. Mais pendant ce temps, le ministre qui est censé trouver de solutions pour cette société impose son cabinet d’avocats comme conseil d’une société moribonde, avec des honoraires qu’il a vraisemblablement imposés aussi au directeur général.

Didier Mazenga n’est pas à son premier forfait contre la république. Si le 48ième conseil des ministres a suspendu ses différentes nominations par manque de transparence, il n’en demeure pas moins que l’homme multiplie des actes égocentriques profitant de la signature que l’état lui a donnée.

A l’OEBK Matadi par exemple, le ministre Mazenga dès son entrée en fonction a fait nommer de gens dont un directeur financier qui est en 2ième graduat à l’Université Libre de Matadi. Pire encore, l’opinion se souviendra de l’incident sur le pont Maréchal ayant occasionné la mort d’une dame, abattue par l’un des gardes du gouverneur Matubuana. Cet incident pouvait être évité, si Didier Mazenga et son comité illégal n’avait pas augmenté le prix de péage sur le pont. Illégal, car ce comité a été débouté par le Conseil d’Etat, mais s’entête de gérer sur ordre semble t-il du ministre de tutelle.

A l’AAC, la guerre menée contre le DG Jean Tshiumba est due au refus de ce dernier, apprend scooprdc.net, d’intégrer dans le personnel, la liste d’au moins 120 candidats lui transmise par le ministre.

  • Bendélé Ekweya té

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