Tshopo : l’insécurité grandissante dans la ville de Kisangani inquiète la Fondation Kinalegu

Par Godelieve Omondo.

La Fondation Kinalegu se dit préoccupée par l’insécurité qui bat son plein ces derniers jours dans la ville de Kisangani. Un jeune garçon d’une vingtaine d’année, laveur de véhicules a été froidement égorgé et poignardé dans la nuit de vendredi à hier samedi derniers. L’incident a eu lieu vers l’ancienne résidence du feu président Mobutu, en face de l’Eglise Piscine de guérison, dans la commune Makiso.   

La victime a été retrouvée morte par ses amis tôt le matin dans un kiosque. Les présumés assassins non autrement identifiés l’ont tranché la gorge et poignardé trois fois dans le vendre le laissant baigner dans son sang.

Selon les amis de la victime, les présumés assassins n’ont pas touché aux biens que possédait la victime. Son téléphone, sa petite radio, son argent et autres biens de valeur ont été retrouvés sur le lieu du drame. Le corps de la victime a été acheminé à la morgue par la police.

A ce drame s’ajoutent deux autres cas des personnes assassinées à l’intervalle d’une semaine dans la ville. Et ce dans les mêmes circonstances et même modus operandi.  Il s’agit d’un militaire d’une trentaine d’année retrouvé mort le vendredi matin au marché de la commune Kisangani, non loin de la maison communale et un autre jeune garçon mort poignardé en début de semaine dans la commune Mangobo. 

La Fondation Kinalegu qui est une organisation Non gouvernementale pour la promotion de la paix et la défense des droits humains, dénonce ces actes odieux et en appelle à l’intervention des services compétents pour mettre hors d’état de nuire ces hors-la-loi. Les autorités provinciales et urbaines disent être déterminées pour traquer les auteurs de ce triple assassinat. Des enquêtes sont en cours pour cette fin, ont-elles déclaré.

  • Bendélé Ekweya té

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