Par Dorcas Nzumea.
Dans un mémo de 9 pages adressé ce lundi 14 septembre 2020 au chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, les agents et cadres de l’Office de Gestion du Fret multimodal (OGEFREM) sous l’encadrement de l’Intersyndicale dénoncent une campagne de déstabilisation des actuels mandataires par des politiciens en mal de positionnement qui sont de mèche avec certains proches collaborateurs du Président de la République. Cette dénonciation fait suite aux orientations du 48ième Conseil des ministres concernant la mise en place générale qui a été récemment opérée au sein de cette entreprise publique qui, selon l’Intersyndicale, l’a été à la grande satisfaction de l’ensemble du personnel et ce, après 10 ans de longue attente.
Les agents, cadres et hauts cadres de l’OGEFREM qui déclarent apporter leur soutien total à cette mise en place effectuée par le Directeur général Patient Sayiba, estiment que celle-ci, non seulement rencontre les besoins actuels de l’Office, mais aussi elle a scrupuleusement été faite dans le strict respect des textes pertinents en la matière tant sur la forme que dans le fond.
Ils indexent dans cette campagne de diabolisation de leur DG, les anciens dirigeants, certains syndicalistes désavoués, certains agents révoqués avec l’appui des quelques membres du cabinet du président de la République et de certains politiciens en mal de positionnement.
«Nous faisons constater à votre Autorité que dans une mise en place comme celle opérée à l’OGEFREM après des longues négociations entre les deux bancs, l’Employeur n’y gagne rien mais c’est la quasi-totalité des travailleurs qui s’est réjouie de voir se conditions sociales améliorées du jour au lendemain comme qui dirait le peuple d’abord a trouvé tout son sens à l’OGEFREM», écrivent l’Intersyndicale, la Délégation syndicale et les comités de Base/Base dans leur mémo à Fatshi tout en lui disant ouvertement qu’il a été induit en erreur par ses conseillers qui sont de mèche avec les tireurs des ficelles et le pourfendeurs du DG Sayiba et son comité.
Et de prévenir : «la mise en place générale opérée à l’OGEFREM a procuré de joie à l’ensemble du personnel et à tous leurs dépendants. Toute tentative de son annulation risque d’être apocalyptique pour l’OGEFREM et ses travailleurs au point de continuer à entretenir les manques à gagner pour le Trésor public faute d’amélioration du système mais aussi y a risque de créer une tension sociale que personne ne saurait gérer».
L’Inersyndicale, la Délégation syndicale et les Comités de base/base ne portent pas de gants pour accuser les proches de Félix Tshisekedi. «L’OGEFREM est aujourd’hui victime de sa discipline et de son rayonnement et tout cet acharnement contre ses mandataires actuels est manifestement une œuvre des certaines personnes qui ont des ambitions occultes sur cette entreprise. En effet, au nom des ambitions privées et lucratives, certaines personnes facilement identifiables, notamment parmi vos proches, usent de leur position essentiellement politique pour entretenir une cabale meurtrière contre l’OGEFREM pensant mettre en difficulté ses mandataires actuels alors que c’est l’image de la République que leurs agissements rétrogrades causent un préjudice criant. C’est aussi au nom de ces mêmes intérêts personnels occultes que ces mêmes personnes combattent l’effectivité du méga projet intégrateur ‘’port sec de Kasumbalesa’’», écrivent-ils au Président Félix Tshisekedi tout en lui demandant de laisser entrer en vigueur cette mise en place générale qui est déjà un droit acquis des travailleurs.